Bernard Antony
Bernard Antony raconte
Nos combats de résistance catholique et française sur l'entre-deux siècles
La presse en parle :
PRESENT du 29 mai 2013, Alain Sanders :
Nos combats de résistance catholique et française
On dit que Bernard Antony a un caractère volcanique. Pour ma part, je ne suis pas une violette de Parme. Pourtant, en des années de compagnonnage fraternel et de voyages tous azimuts, nous ne nous sommes jamais fâchés, jamais énervés, une seule fois. Parce que ce qui nous unit – l’amitié – est beaucoup plus fort que les aléas microscopiques qui pourraient nous opposer.
Tout ça pour dire que j’ai lu son dernier livre avec les yeux du cœur. Comme on dit au Texas (eh oui, on ne se refait pas…), Bernard est my kind of people. Ce livre, qui s’intitule (avec un long titre façon XVIIIe siècle), Nos combats de résistance catholique et française sur l’entre-deux siècles, est un passionnant entretien avec Cécile Montmirail dont l’art de la maïeutique n’est plus à démontrer (cf. un précédent livre de Bernard où elle œuvrait déjà, Ce que j’ai vu en Terre Sainte).
Des mémoires, des souvenirs, des réflexions sur le temps passé et sur celui qui vient ? Il y a de tout ça. Cécile Montmirail explique :
— Nous souhaitions recueillir quelques lumières sur le passé et, par le fait même, quelques éclairages sur le présent. Souvent tardivement et longuement après nos comités de rédaction, à partir de l’une ou l’autre de ses considérations, nous l’avons en quelque sorte « pêché » à l’épuisette de notre iPhone.
Belle pêche ! Car Bernard Antony a toujours été – et continue d’être – là où « le combat fait signe ». Et l’on aime qu’il fasse remonter ses premiers éveils « politiques » à l’époque du catoche enseigné par l’abbé Corotto, le curé de Bazet, près de Tarbes, et à la lecture d’un hebdo de bandes dessinées (un illustré comme on disait alors), Coq Hardi. Rencontre du catéchisme et de ces prêtres en soutane que nous aimions et de la BD utilisée intelligemment par l’Eglise catholique (et d’abord en Belgique : se souvenir de Hergé et de la Patrouille des Hannetons…). Les instits pouvaient essayer de nous en raconter des vertes et des pas mûres : face à nos héros de papier, exemples d’honneur et de fidélité, ils ne faisaient pas le poids.
1954, Dien Bien Phû. La même année, début des « évènements » d’Algérie française. 1956, Budapest. Pas besoin de faire un long discours aux âmes bien nées pour susciter une précoce vocation militante. L’un des grands-pères de Bernard, Romain Antony, était compagnon forgeron-carrossier. Il y a de cet héritage chez son petit-fils à qui l’on décernerait sans hésiter le surnom de « Cœur fidèle ». Pour l’avoir vu à l’œuvre en de nombreux lieux, Liban, Russie, Lituanie, Cambodge, Honduras (sans son initiative, Thibaut de La Tocnaye et moi serions restés dans la jungle nicaraguayenne), etc., je puis témoigner que si l’expression « il vous donnerait sa chemise » a été créée pour quelqu’un, c’est bien pour lui (et je l’ai vu littéralement donner sa chemise à nos compagnons du bout des mondes).
Bernard Antony est réputé avoir au moins une idée par jour (surtout par les esprits chafouins qui n’ont jamais d’autres idées, eux, que de critiquer ceux qui en ont…). Ce n’est pas faux. A cela près que ce sont toujours de bonnes idées – et je pense, entre dix autres exemples, à son grand œuvre, le Nuremberg du communisme – et qu’il les mène à bien. En sachant s’entourer (et cela relève du charisme) de gens qui ne sont pas des baltringues ou des bras cassés.
Un homme au rendez-vous de l’histoire à l’aube même de son adolescence. Des combats de résistance catholique et française, dit-il. Sans doute. Mais beaucoup plus que ça : des combats de reconquête(s). Une vie d’homme. Libre. Au service de la vérité qui seule rend libre.
Ce récit est donc un plat d’expériences, quelques fois épicées, agrémentées de savoureuses anecdotes d’une vie de combat d’un homme libre pour la France et la chrétienté ; toujours dans la recherche de la vérité, qui seule rend libre.
Un cahier de 16 pages photos hors-texte
Depuis plusieurs décennies, Bernard Antony mène un combat contre ce qu’il a appelé « le génocide français ».
Plusieurs de ses camarades de combat, l’ont donc persuadé de nous parler, à partir de faits actuels ou d’évocations médiatiques, de ce qu’il a vécu et, selon l’expression utilisée par Annie Kriegel, de ce qu’il a cru comprendre.
Cécile Montmirail souhaitait ainsi recueillir quelques lumières sur le passé et par le fait même bien des éclairages sur le présent et l’avenir.
Avec une alternance de propos réfléchis et quelquefois d’une truculence maîtrisée, il nous a livré ses mémoires sauf les secrets jurés et ce qui touche à la vie privée, en prenant soin de décrypter les enchaînements de cause à effet.
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Fiche technique
- Reliure
- Broché
- Parution
- 2013
- Nombre de pages ou Durée
- 300
- Hauteur
- 21
- Largeur
- 15
- ISBN
- 9782841912773