Préface du Père Michel Viot.
LES QUATRE VERITES, septembre 2024.
LE SALON BEIGE, aôut 2024 :
Né en 1946, écrivain et ancien journaliste au Figaro, diplômé en philosophie et en théologie, Guy Baret a témoigné de son cheminement spirituel vers le catholicisme, au milieu des tourments de l’après-concile Vatican II, dans son ouvrage Du protestantisme au catholicisme paru aux éditions Sainte-Madeleine. Cette fois, dans une Lettre d’un catholique à un ami évangélique, préfacé par le père Michel Viot, lui-même ancien luthérien, il invite les évangéliques à une meilleure connaissance de la foi catholique : la “papisme”, les Écritures et la Tradition, les œuvres, les prières aux saints et à la Vierge Marie…
Ces explications, simples d’accès, bénéficieront aux protestants souvent ignorants des vraies réalité de la foi, mais aussi aux catholiques qui n’ont pas reçu d’enseignement clair afin qu’ils grandissent dans la foi authentique...
L'HOMME NOUVEAU, Stephen Vallet, juillet 2024 :
Ancien protestant devenu catholique, Guy Barret s’adresse aujourd’hui aux chrétiens évangéliques, une des branches du protestantisme. Ces derniers attachent notamment une importance décisive à la Bible comme seule référence de leur foi ainsi qu’à la nouvelle naissance, ou régénération, qu’implique leur choix de donner leur vie au Christ.
À travers une lettre adressée à un ami évangélique, l’auteur reprend un à un, en autant de chapitres, les points de divergence entre les catholiques et les évangéliques. S’il prend soin au début de son ouvrage d’expliquer ce qui unit les deux partis, il ne cache nullement qu’il souhaite voir les évangéliques rejoindre l’Église catholique. Cette bienveillance de départ ne l’empêche pas de discuter à fond la question de l’autorité pour le croyant, de la place de la Bible, du rôle des sacrements, de la réalité du purgatoire, de l’attachement à la Vierge Marie ou de ce qu’est réellement la messe.
Nourri des Saintes Écritures, des Pères et des conciles, l’auteur répond aux objections habituelles contre le catholicisme. Si bien qu’en refermant ce livre, on ne peut s’empêcher de penser qu’il serait souhaitable qu’il soit lu aussi, et peut-être d’abord, par les catholiques imprégnés, souvent à leur insu, de modernisme.
POLITIQUE MAGAZINE, Richard de Seze, mai 2024 :
Les évangéliques connaissent une expansion mondiale étonnante. En y regardant de près, on est moins étonné : ils défendent une foi simple, une morale limpide, prêchent l’amour de Dieu et en tirent l’étonnante conclusion qu’ils doivent l’annoncer au monde entier, y compris les musulmans, pour que le monde en soit baigné.
Leurs lieux de culte sont accueillants, leurs homélies sont construites. On serait à deux doigts de les envier mais… C’est là que Guy Barret, qui s’est converti au catholicisme, est précieux : chrétien protestant, pratiquant l’Écriture, il est venu à l’Église en passant par-dessus les préventions que les protestants peuvent nourrir à son encontre pour y découvrir ce que la foi protestante, même chaleureuse comme celle des évangéliques, n’offre pas. Une tradition apostolique ininterrompue, une théologie qui dépasse le sola scriptura, une pratique des Écritures qui n’exclut personne (Guy Barret cite à ce propos le père Louis Bouyer lui-même ancien pasteur protestant), un canon biblique qui ne retranche pas le Livre de Judith ou celui de Tobie… Comme tout bon exercice d’apologie, l’auteur vise à démontrer les points qu’il sait être clivants mais réussit à enseigner le catholique lambda, qui n’a pas l’habitude de questionner ainsi sa foi mais la retrouve autrement éclairée, d’un autre angle, avec une lumière particulière : on découvre avec stupeur que ce qui paraît évident est en fait très débattu, et les rapides et denses chapitres de cette Lettre ouvrent des perspectives au catholique comme à l’évangélique. J’avoue avoir été particulièrement sensible à la défense du purgatoire, abomination catholique par excellence (même si des luthériens y croient, en douce) : l’auteur imagine qu’un protestant vole un vélo et, lorsque son pasteur lui suggère de le rendre, répond : « Jésus a tout expié à la croix, le péché et les conséquences du péché. » « Ce n’est pas Jésus qui va rendre le vélo ! » lui rétorque le pasteur.
Je vous laisse découvrir la suite. Tout le catholicisme est ainsi balayé en fonction des objections protestantes, sans jamais accuser les évangéliques d’être de mauvaise foi mais, à chaque fois, avec un sens de l’accueil très évangélique, en montrant les beautés qui sont juste de l’autre côté, en offrant les richesses qui sont à la portée de tous.
Cette lettre est une invitation à une meilleure connaissance réciproque, authentique et bienveillante entre catholiques et évangéliques. Nous autres, malheureux « papistes », serions ignorants des Écritures, fondant notre foi sur des traditions humaines, obsédés par les bonnes œuvres pour notre salut et multipliant les prières aux saints et à la Vierge Marie au détriment du Christ.
Mais en embrassant la foi catholique, ami évangélique, tu n’auras rien à renier de ce que tu as reçu de plus authentiquement chrétien dans ta communauté. Ce sera un accomplissement, un épanouissement, et non un renoncement au meilleur de ce que tu vis. Ce qui pour toi est un obstacle à ton union au Christ : Marie, la messe, la confession, le magistère de l’Église, sera autant de tremplins, d’aides, de soutiens, pour t’approcher davantage du Seigneur.
Alors entrons ensemble dans le vif du sujet, car nos échanges s’adressent aussi à tous ceux qui les liront par-dessus nos épaules.
Fiche technique
- Reliure
- Broché
- Parution
- 2024
- Nombre de pages
- 138
- Hauteur
- 20.5
- Largeur
- 13.5
- Épaisseur
- 1
- ISBN
- 9782372712569