78 lettres édifiantes d’Elisabeth Leseur sur la souffrance pour nous montrer comment l'envisager de manière chrétienne: en l'associant à celle de Notre Seigneur.
Il existe un livre entier intitulé « Vie d’Élisabeth Leseur » écrit par son mari, Félix Leseur, devenu le R.P. Marie-Albert Leseur, des Frères Prêcheurs (Dominicain), qui est très certainement la référence pour décrire la vie d’Élisabeth. En voici quelques extraits, qui permettent d’imaginer le contexte familial de cette femme de la fin du XIXème siècle.
Elle naît le 6 octobre 1866, à Paris, sous le nom d’Élisabeth Arrighi.
« Le père d’Élisabeth, Antoine Arrighi, homme de grande valeur intellectuelle et d’une extrême bonté, était d’origine corse », avocat au barreau de Paris.
« La mère d’Élisabeth … appartenait à une famille de la vieille bourgeoisie »
« Quand je fis sa connaissance, Élisabeth avait entre vingt et vingt-et-un an. Elle était physiquement très charmante, très agréable, très distinguée d’allures et de manières »
Felix, son futur époux, s’est complètement éloigné de la foi, alors qu’Élisabeth est restée pratiquante. Ils se marient le 31 juillet 1889. Félix explique lui-même que quelques temps après, il a mené une « lutte détestable contre ses croyances, de façon sourde et insidieuse d’abord, lutte que je devais mener ouvertement et activement dans les années 1896 et 1897 ».
Élisabeth Leseur et son mari mènent une vie un peu mondaine, en tout cas d’un certain standing. Et sous les attaques spirituelles de son mari, elle passe par un moment de trouble intérieur : « C’est qu’à ce moment-là, je gagnais la misérable partie que j’avais engagée contre ses croyances. L’absence de recueillement, la mondanité, les lectures que je lui faisais vivre, avaient fortement ébranlé sa foi ; elle cessa de pratiquer, et sa famille, témoin impuissant de ce désastre intime, en était désolée ».
En 1898, Félix Leseur donne à lire à Élisabeth « la vie de Jésus », de Renan, pensant achever la perte de sa foi. Or c’est le contraire qui se produisit, et Élisabeth Leseur fait un retour complet à la pratique spirituelle. « C’était fini, et l’ascension de son âme vers Dieu commençait ».
« Une nouvelle étape commence pour Élisabeth, que rien ne viendra plus contrarier. Son journal, qui en est l’émouvant témoin, s’ouvre le 11 septembre 1899. Elle s’oriente résoluement et jusqu’à sa mort vers la sanctification ».
Après son décès, Félix Leseur découvrira le journal de sa femme, et sa lecture achèvera sa conversion. Devenu Père Dominicain, Félix consacrera le reste de son existence à faire connaître la vie de sa femme Élisabeth Leseur. (Article en entier)
Lors d’une visite dans un hôpital, Elisabeth Leseur fait la connaissance d’une enfant malade, à qui elle promet d’écrire. Elle lui donne régulièrement des nouvelles, pour égayer le quotidien de la petite fille malade.
La jeune enfant décédera quelques temps plus tard, et la religieuse qui s’en occupait écrira à Elisabeth pour lui faire le récit des derniers jours.
Commence alors une correspondance, puis une amitié qui durera plus de trois ans, entre Elisabeth Leseur et la religieuse. Elisabeth verra dans son amie la main de la Providence, qui met à ses cotés une âme capable de la comprendre, et avec qui partager ses méditations et ses réflexions sur la souffrance.
78 lettres d’Elisabeth Leseur, une longue introduction de son mari Félix (qui est entré chez les Dominicains après sa conversion) et les commentaires de l’édition de 1918.
Elisabeth Leseur nous transmet une vision chrétienne de la souffrance, physique et morale, qui ne la fait pas disparaître, mais qui nous aide à l’associer à celle du Christ.
Fiche technique
- Reliure
- Broché
- Parution
- 2020
- Nombre de pages
- 263
- Hauteur
- 21
- Largeur
- 14.5
- Poids
- 0.35 kg
- ISBN
- 9782368782200