Ecrits monastiques

   La publication en 1986 de Car toujours dure longtemps (Sarment) a étonné. C'était là un style, une littérature, une théologie spirituelle qui contrastaient avec ce qui se publiait. Les réactions ont été nombreuses, de tout genre, venant de tout bord et contradictoires. Puis les livres de P. Jérôme se sont succédé. Les années ont passé. Récemment, la réflexion d'un abbé cistercien m'a été rapportée : " Père Jérôme a repensé la vie monastique pour notre temps. "

   " L'époque qui nous a précédé a sombré dans l'après-Vatican II. Cela ne doit donner lieu à aucune nostalgie. P. Jérôme, qui était de cette époque, a su prendre le difficile virage. Beaucoup l'ont manqué et ont égaré les autres. Lui, au contraire, a su les conduire. "

   Simple moine, prêtre, exigeant vis-à-vis de lui-même dans sa fidélité à Dieu et sa réponse à l'appel entendu dès sa jeunesse, P. Jérôme s'est tenu à équidistance de deux mouvements qu'il a également réprouvés : l'un, qui habille la Règle de saint Benoît d'une culture sociale mondaine ; l'autre qui, à l'inverse, la dépouille à l'excès afin de mieux l'adapter à l'indigence d'un monde qui évolue vite et dans n'importe quel sens. Le chemin de P. Jérôme tenait le juste milieu. "