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Jean Geiler de Kaysersberg - Le civet de lièvre
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Jean Geiler de Kaysersberg

Le civet de lièvre

PRIX DU pATROIMOINE

15,00 €
TTC

Traités et choisis par Francis Rapp,

Traduit part Christiane Koch,

Préface de Joseph Doré.

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PRIX DU PATRIMOINE NATHAN KATZ 2008.

La liste des traités publiés dans ce second volume est la suivante :

I. Le Civet de lièvre :

  • Le lièvre est craintif ;
  • Le lièvre court vite ;
  • Le lièvre a plus d’assurance pour monter que pour descendre ;
  • Le lièvre est poursuivi par la meute des chiens ;
  • Le lièvre mise tout sur la fuite ;
  • Le lièvre bouge sans cesse les lèvres ;
  • Le lièvre a de longues oreilles ;
  • Le lièvre a son refuge dans les rochers ;
  • Il faut dépiauter le lièvre ;
  • Il faut faire rôtir le lièvre ;
  • Il faut larder le lièvre ;
  • Il faut veiller à ce que le lièvre soit suffisamment rôti ;
  • Il faut faire mariner le lièvre dans un civet ;
  • Il faut servir le lièvre dans des plats en or

II. Un Alphabet pour mourir

III. Livret pour accompagner les mourants

IV. Le Paradis des Âmes

   L'oeuvre de Geiler de Kaysersberg a été distinguée par le Prix du Patrimoine Nathan Katz en novembre 2007, Prix qui a donné lieu à un hommage à Strasbourg dans le cadre des 3° Rencontres Européennes de Littérature en mars 2008.

   Enfin traduit en français pour marquer cet hommage, le traité du Civet de lièvre constitue une pièce maîtresse des traités de Geiler : on y explique comment l’acheminement sur la voie spirituelle est en tout point comparable à la préparation d’un bon civet de lièvre. Geiler justifie cette comparaison en exposant les quatorze étapes de la préparation d’un bon civet et en montrant comment cette étape se retrouve très exactement dans l’itinéraire du progrès spirituel.

   Présentant cet étonnant petit traité, Mgr Doré écrit ce bel éloge : "Son civet de lièvre est toujours réservé au coin du feu. On pourra donc toujours le savourer longuement : je suis heureux de pouvoir, ici, inviter sans réserve à le faire."

   Pour en donner une idée, citons quelques lignes : " Si on préparait un lièvre en civet sans le dépiauter, on aurait un repas détestable ; les poils colleraient sans arrêt aux dents. Il est donc indispensable de le dépiauter. C’est ce qu’il faut aussi faire pour le lièvre qu’est l’être humain spirituel : il faut lui tirer la peau par-dessus les oreilles, le larder et le rôtir, bien l’assaisonner pour pouvoir le manger ; il faut préparer la marinade – je parlerai de tout cela plus tard, le moment venu, Dieu voulant. "

   Autre exemple : " La onzième caractéristique du lièvre, c’est qu’il faut le larder. En lui-même il n’a pas de graisse. C’est une petite bête maigre et efflanquée ; il faut donc lui ajouter du gras pour qu’elle ne brûle pas au feu. Et toi, si tu ne veux pas brûler au feu des contrariétés de la vie à cause de ton manque de patience, il est bon que tu sois lardée et fortifiée par la graisse de la méditation et de l’amour. "


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Fiche technique

Reliure
Broché, couverture souple avec rabats
Parution
2008
Nombre de pages
198
Hauteur
18.5
Largeur
12
Épaisseur
1.8
ISBN
9782845901186