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La Mère miroir de Dieu
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  • La Mère miroir de Dieu

Cardinal Joseph Mindszenty

La Mère miroir de Dieu

15,00 €
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 Ce livre est dédié aux mères. Leurs larmes, leurs souffrances, leurs joies, leurs deuils se trouvent ici réunis.

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FOYERS ARDENTS :

   Dans son livre La Mère, Miroir de Dieu, le Cardinal Joseph Mindszenty étudie de façon détaillée la maternité et la vocation féminine, magnifiées dans les vertus de la Mère des Mères, la Sainte Vierge Marie. De multiples passages auraient pu être choisis pour ce sujet sur la maternité, et nous conseillons à nos lecteurs, et particulièrement à nos amies lectrices, de méditer elles-mêmes les pages de ce livre, condensé admiratif de la vocation éternelle de la femme, qui transcende les modes passagères, réductrices et matérialistes que l’on veut nous imposer. En guise d’avant-goût, je livre à votre réflexion ce passage décrivant l’influence de la mère, formatrice de l’âme, dès les premiers mois de son enfant :

   Ce secret accord de deux âmes. - Qui mieux que la mère comprend l’enfant ? Il ne peut pas encore parler et, pourtant, la mère guette et devine sur son visage les désirs à peine exprimés. Rien de plus mystérieux que ce secret accord de deux âmes au-delà et en dehors des mots. Pendant ces mois qui suivent la naissance, l’enfant garde encore longtemps la nostalgie du sein maternel. Il semble que chaque jour se renouvelle le miracle de la transmission de la vie, que ces baisers que la mère lui prodigue dispensent à chaque fois un souffle de vie. Ce baiser maternel est comme l’image du baiser divin du Père à son Fils ; il nous fait pressentir les desseins insondables de Dieu et l’immensité de son amour trois fois saint. Avec le Saint Sacrement, pain de notre âme, il n’est rien de plus agréable à Dieu qu’un enfant ; l’amour humain et l’amour divin se rencontrent en lui.

   Dans le soir qui tombe - Je ne connais pas d’image plus pure ni plus sereine qu’une mère qui se penche sur un berceau. Pendant que l’enfant gazouille doucement, la mère lui parle, elle lui parle un langage que tous deux sont seuls à comprendre, un langage tout imprégné de cette poésie du cœur que seul l’amour peut dicter. Peu à peu les mots se font musique ; la berceuse, cette fleur naïve de l’âme populaire, naît dans ces moments-là. Poètes et musiciens la rediront au monde.

Dors mon enfant.

Vois au ciel briller les étoiles,

La lune est là aussi,

Qui monte à l’horizon.

Dors dans ton berceau,

Mon enfant, dors….

   Le chant s’est tu. La mère jette encore un regard pour voir si l’enfant est bien endormi ; sur la pointe des pieds elle s’éloigne ; elle retourne à son travail, mais son cœur veille auprès de l’enfant, bientôt, sans doute, il faudra qu’elle revienne. Qu’il est beau l’enfant endormi ! La mère ne peut pas se rassasier de le contempler. Son visage soucieux est devenu calme et tendre ; son sommeil, à elle, est si court et si léger, et il y a tant d’elle-même dans ce berceau !

   Le plus riche trésor - Dans le sourire d’un enfant, c’est toute la beauté d’une aurore qui resplendit : « Le matin, quand il s’éveille, je suis transportée de bonheur ; quand je le vois ouvrir les yeux et étirer paresseusement ses petits membres, j’ai l’impression de posséder le plus riche trésor du monde. Alors je lui chante mainte chanson. N’est-il pas juste qu’il soit entouré de joie et de bonheur ? Chaque sourire, chaque regard de la mère, semble être pour lui un événement si important ! Ces premiers mois, l’enfant ne les oublie jamais. » Puis il grandit ; le temps vient où ses lèvres forment le premier mot ; son âme se reflète chaque jour davantage sur son visage. Bientôt il fait ses premiers pas ; la mère le pose à terre, elle l’appelle : et l’enfant s’essaie, hésitant d’abord, puis il s’enhardit. Que de fois il trébuche, que de fois il se blesse : et la mère le relève, souffle sur ses plaies et le console. N’est-ce pas l’image de sa vie future ? Bien des fois, il se meurtrira ainsi aux épines du chemin.

   On est toujours saisi d'étonnement et d'admiration devant les miracles du cœur maternel, impressionné aussi par l'immense pouvoir des femmes, par la façon dont elles ont formé et façonné l'histoire.

 Chacun de nous porte de l'intérêt à l'idéal chrétien de grandeur maternelle. La mère est, avec le prêtre, l'alliée la plus précieuse de Dieu, le premier apôtre de l'Eglise. La Vierge Marie est l'image la plus magnifique de l'amour maternel, l'image aussi de l'amour merveilleux de Dieu pour les hommes. Des mères innombrables ont suivi Marie dans la voie du martyre : l'une de ces nobles figures est sainte Monique.

   Nous n'oublions pas non plus ces deux autres aspects du miracle maternel : l'Eglise et la Patrie...

   Les bouleversement survenus dans ces dernières années ont donné au problème de la maternité une actualité particulièrement brûlante. Partout dans le monde, l'orage éclate. Aussi longtemps cependant qu'il existera des mères selon les désirs de Dieu, une vie nouvelle naîtra chaque fois des ruines et des destructions. Du respect que l'on porte à la mère, dépend la solidité du fondement des peuples.

Parthénon
7 Produits

Fiche technique

Reliure
Broché
Parution
2017
Nombre de pages ou Durée
320
Hauteur
18
Largeur
11
ISBN
9782918477150
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