Laurent de La Résurrection
Sur la pratique de la présence de Dieu
Maximes et lettres suivies de témoignages de Joseph de Beaufort.
Préface de Stephan Robert,o.c.d. & Postface de Marie-Laurent Huet, o.c.d.
Au sommaire :
Stephan Robert, o.c.d.
- - Se tourner vers Dieu présent
- - Maximes spirituelles
- - Lettres
- - Les témoignages de Joseph de Beaufort
Note de l'éditeur
- - Les entretiens avec le frère Laurent
- - Les mœurs du frère Laurent
Marie-Laurent Huet, o.c.d.
- - L'exercice de la présence divine dans la France du XVII° siècle
Note biographique
Note sur le présent texte.
Cet ouvrage réunit des maximes spirituelles et des lettres de Nicolas Herman, dit Laurent de la Résurrection (1614-1691), un mystique du XVIIe siècle qui, après avoir été un soldat au service du duc de Lorraine à l’époque de la Guerre de Trente ans, en 1640 entra comme frère convers au couvent des carmes déchaux, rue de Vaugirard.
Ni saint ni bienheureux ni vénérable, « Frère Laurent » est un maître spirituel paradoxal, à la manière d’un maître zen : faire une omelette ou réparer des chaussures est pour lui un exercice spirituel qui vaut aussi bien que ceux qu’on fait à l’église. Bien qu’il soit l’une des plus hautes figures du Carmel, et frappant de modernité par sa simplicité et son sens du concret, il reste peu connu du grand public.
« Il n’est pas nécessaire, disait Frère Laurent, d’avoir de grandes choses à faire, je retourne ma petite omelette dans la poêle pour l’amour de Dieu. » Et il expliquait : « Le temps de l’action n’est pas différent de celui de l’oraison ; je possède Dieu aussi tranquillement dans le tracas de ma cuisine que si j’étais à genoux devant le Saint-Sacrement. »
Étrange mystique que celui-là : né dans un village pauvre de Lorraine, soldat puis domestique, il restera toute sa vie frère convers, voué aux tâches les plus humbles : cuisinier, puis savetier. Peu lui importe : « Il n’est pas nécessaire d’être toujours à l’église pour être avec Dieu ; nous pouvons faire de notre cœur un oratoire dans lequel nous nous retirons de temps en temps pour nous y entretenir avec lui amoureusement. » Telle est sa « pratique de la présence de Dieu », simple et joyeuse.
Son œuvre se résume à des maximes et à 16 lettres. Mais son rayonnement est tel que les plus grands, notamment Fénelon, viennent lui demander conseil et qu’il est de son vivant même compté parmi les plus grands mystiques.
Le P. de Beaufort publie en 1692 ses écrits et deux ans plus tard les Entretiens qu’il a eus avec lui. Il les accompagne de deux hommages. Nous publions ici l’intégralité de ces textes.– (Texte © Editions Arfuyen)
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Fiche technique
- Reliure
- Broché, couverture souple avec rabats
- Parution
- 2016
- Nombre de pages ou Durée
- 210
- Hauteur
- 18.5
- Largeur
- 12
- ISBN
- 9782845902442
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