En amont de tout discours théologique ou spirituel, le lecteur attentif trouve chez Denys une profonde réflexion sur la nature humaine, prise, écartelée dans ses contradictions.
Pour Denys, l'homme est avant tout douloureusement marqué par sa condition d'exilé, état qui fait de lui un éternel pèlerin étranger à son propre monde. Si d'aventure il y trouve quelque beauté, il s'agit du reflet de la Beauté suprême. Nous abordons ici un thème cher au cœur de Denys, et pour lui l'une des plus fortes réalités de la nature humaine : créature faite à l'image de son Dieu, l'homme, si petit dans l'immense création, est tout revêtu de Sa Beauté, indicible participation.
Le danger cependant resterait pour lui de s'attacher aux reflets plus qu'à la Beauté elle-même. C'est pourquoi il est tellement important pour lui de se souvenir sans cesse qu'il est mortel. Mais la connaissance de sa propre nature mortelle n'est pas une finalité pour l'homme : il a été créé pour connaître et aimer Dieu ; il est, lui le mortel, fait pour le Vivant. Au cœur de ces réflexions, nous trouvons un texte essentiel, le plus célèbre, le plus lu, le plus traduit dans l'œuvre de Denys, un texte aujourd'hui presque oublié : Des quatre fins de l'homme.
Le pape Léon XIII lui-même en lisait, dit-on, un passage tous les jours, et en encouragea vivement la réédition.
Catégories | Livres Religion Spiritualité |
Éditeur | Parole et silence |
Parution | 2003 |
Nombre de pages ou Durée | 130 |
Hauteur | 21 |
Largeur | 14 |
ISBN | 9782845731646 |