Préface de Georges Nivat.
Un acte d'espérance et une sévère mise en garde contre les tentations totalitaires de notre temps.
Des miradors à la liberté constitue un témoignage exceptionnel de l’un des derniers survivants du goulag soviétique, comportant notamment un écrit inédit de Soljénitsyne dont Nikita Krivochéine fut l’interprète et l'ami. C’est aussi un acte d’espérance et une sévère mise en garde contre les tentations totalitaires de notre temps.
- Un cahier de 8 pages de documents et photos en couleurs, hors-texte.
EGLISE RUSSE, le 14 mai 2021 : lire l'article en entier
Présentation du livre par M. Guillaume d’Alançon, directeur de l’Institut pour la Famille en Europe.
- Pourquoi vouloir publier vos mémoires ?
6 La littérature « Archipel » stalinien est abondante en français. Mais pratiquement rien n’est paru sur la période qui a suivi les évènements de Budapest et le Festival de la jeunesse de 1957. Ont paru en France les souvenirs d’ Anatoli Martchenko « Une Grève de la faim » et le livre d’Irina Emelianova « Légendes de la rue Potapov » , sur les périodes concentrationnaires Khrouchtchev-Brejnev. Il fallait combler cette omission.
LE SALON BEIGE, Michel Janva, le 6 mai 2021 :
- Que diriez-vous aux français qui peinent face à la crise des valeurs, à la crise du sens, sur fond de crise économique, et qui ne savent plus à quel saint se vouer ?
- Que les pénombres n’ont pas vocation à durer, qu’il suffit amplement de ce qui s’est maintenu de nos certitudes aujourd’hui. L’Espoir est une grande vertu, demain sera un autre jour. Les difficultés de maintenant sont peu de choses à comparer avec la guerre froide et la menace communiste.
Nikita Krivochéine est né à Paris en 1934. Son grand-père fut ministre de l’agriculture du tsar Nicolas II. Son père, Igor Krivochéine, officier de l'armée blanche du général Wrangel est un héros de la résistance aux bolchéviques qui émigre en France en 1920, résiste au nazisme et est déporté à Buchenwald.
En 1948, Nikita rejoint l’URSS avec ses parents qui pensent retrouver une Russie apaisée. Peu après leur arrivée, son père est arrêté et envoyé dans un camp de travaux forcés où il retrouve Soljenitsyne. Nikita parvient à suivre les cours du prestigieux Institut des langues étrangères de Moscou et travaille comme traducteur. Il est arrêté en 1957, coupable d’avoir envoyé au journal le Monde une chronique sur l’intervention soviétique en Hongrie, en réaction à un article de Vercors à la gloire du régime et de l’URSS. Il est à son tour envoyé dans les camps après avoir passé de longs mois dans les prisons du KGB.
En 1971, il peut enfin revenir en France grâce à l'intervention personnelle du président Pompidou. Ses parents le rejoignent en 1974. Il effectue alors une carrière d’interprète auprès de différentes organisations internationales.
Fiche technique
- Reliure
- Broché
- Parution
- Avril 2021
- Nombre de pages
- 192
- Hauteur
- 20
- Largeur
- 13
- Épaisseur
- 1
- Poids
- 0.230 kg
- ISBN
- 9791097321253