La Lettre écarlate
Roman historique
Traduction de Charles Cestre,
Postface de David Herbert.
LES LIVRES D'ANTOINE, novembre 2024 : lire l'article en entier
La Lettre écarlate, dont le succès fut considérable en Angleterre comme aux Etats-Unis, est considéré comme le premier roman moderne américain. Sa valeur littéraire est incontestable mais sa valeur historique plus encore.
Il est tout à fait intéressant d’observer les mœurs assez terrifiantes de la société puritaine du XVIIe siècle. Ces pasteurs anglais partis fonder une nouvelle Israël, selon leurs propres dires, ont impitoyablement façonné la naissance de l’Amérique. C’est un morceau d’histoire, certes révolu, mais qui a imprégné la mentalité du nouveau monde.
Ce roman est à la fois une brillante réussite littéraire et un remarquable document historique. Le lecteur pourra passer le long prologue de l’auteur qui n’est pas sans intérêt mais est fort ennuyeux, et aller tout de suite au chapitre premier découvrir cette histoire étonnante.
La lettre écarlate, c'est la marque au fer rouge qui désigne la femme adultère dans l'Amérique au puritanisme obsessionnel de l'époque coloniale. Trois personnages : Hester qui vit avec une dignité admirable sa faute et sa solitude. Arthur Dimmesdale, le jeune pasteur dont les élans mystiques soulèvent à Boston l'enthousiasme des fidèles mais qui, ensorcelé par Hester, ne parvient ni à dominer ni à vivre sa sensualité.
Chillingworth, le mari, qui pendant des années tourmentera en silence le pasteur jusqu'à la folie et à la mort. Le premier des grands romans américains, ce livre est la clef d'une sensibilité nationale toujours partagée entre la tentation du scandale et le démon de la culpabilité. Henry James considérait La Lettre écarlate comme le plus beau roman de la littérature américaine.
Fiche technique
- Reliure
- Broché
- Parution
- 2012
- Nombre de pages
- 295
- ISBN
- 9782251210063