Un monastère et son usine de cierges qui luttent contre la vague révolutionnaire russe en 1917...
Après Requiem pour un clou, publié par les Editions Gallimard en 2004, La révolution des cierges est le deuxième roman d'Olga Lossky.
COUP DE COEUR 123 LOISIRS, Valérie d'Aubigny, septembre 2024 : lire l'article en entier
C’est un récit émouvant et terrible à la fois : celui de la marche tragique de la tourmente révolutionnaire russe et de la mise à mort de la Russie tsariste orthodoxe, à travers les vies bouleversées d’un humble moine peintre d’icônes et d’une simple famille d’ouvriers.
Moscou, 1917. Le père Grégoire est peintre d'icônes au monastère Saint-Andronic, où s'illustra jadis son célèbre prédécesseur André Roublev. Tandis que derrière les remparts la vie des moines conserve son rythme immuable, la tourmente révolutionnaire secoue le pays. Partout, les bolcheviks propagent leurs idées et prennent les postes de pouvoir.
L'usine de cierges dépendante du monastère n'est pas à l'abri des bouleversements. Femme d'ouvrier, Nadejda Ignatievna tente de faire survivre sa famille, espérant contre toute attente le retour de son fils aîné parti au front.
Alors que les émeutes ensanglantent Moscou, le père Grégoire continue son travail solitaire. Parviendra-t il à achever son chef-d'œuvre, une Résurrection qu'il médite depuis si longtemps ?
L'écriture d'Olga Lossky relate, non sans une étrange gaieté, la vie austère des moines au milieu d'un monde qui s'enflamme et confère au roman la grâce des icônes.
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Fiche technique
- Reliure
- Broché
- Parution
- Mars 2010
- Nombre de pages
- 355
- Hauteur
- 20.5
- Largeur
- 14
- Épaisseur
- 2,3 cm
- Poids
- 0.36 Kg
- ISBN
- 9782070127689