"J’ai essayé d’approcher au plus près ce miracle qui fait surgir la lumière au plus profond de la noirceur. "
PRIX DE FLORE 2002.
LE MAGAZINE ZELIE, Zita Kerlaouen, mars 2021 :
Étonnant et éblouissant récit qui nous promène des nuits clandestines des années 80 à celles où vibrent les hymnes des Matines dans la chapelle du Barroux. Ce sont trois conversions qui s’entremêlent : le chemin tortueux de l’auteur de Buenos Aires à Vézelay en passant par Medugorje ; celui de son oncle Christian, franciscain, sur lequel il mène une enquête après sa mort fulgurante d’un cancer et enfin la vie de saint François d’Assise, donnée en écho.
Le roman nous saisit car il résume l’expérience de toute vie spirituelle, où l’accueil de la grâce ne se fait pas en une fois mais nous transforme peu à peu : douloureux apprentissage du dépouillement. Ainsi l’entrée dans les ordres de Christian ne résout pas tout : il faut encore se débarrasser du zèle excessif, de l’orgueil ou faire face aux ténèbres. Si les moments de débauche ne nous sont point épargnés, ils sont la manifestation qu’il n’y a pas de salut si l’on n’est pas perdu. Le livre est donc un précis d’espérance : l’énergie du péché « s’est transformée pour aller vers les pauvres et pour mettre les hommes debout ».
ALETEIA, septembre 2020 : Le récit d'une conversion en tête des ventes de livres.
Suite à une dépression, le narrateur, athée, relate comment il a été touché par la grâce, une nuit, dans la chapelle d’un monastère. Afin de comprendre cette révélation soudaine, il renoue avec Christian, son oncle et frère franciscain, qu’il connaît peu et qui décède après leurs retrouvailles. Il découvre que cet homme a connu le même parcours spirituel que lui à l’âge de 37 ans.
FAMILLE CHRETIENNE, septembre 2020, Charles-Henri d'Andigné :
La Grâce est un livre qui sonne juste et le véritable événement de la rentrée littéraire.
COUP DE COEUR DE LA PROCURE : Ce récit autobiographique ne manque justement pas de Grâce. Est-ce par pudeur que l’auteur ne fait qu’évoquer sa conversion fulgurante au monastère bénédictin du Barroux ? Il développe en revanche l’éblouissant chemin de résurrection de son oncle Christian (quel prénom !) qui des nuits parisiennes deviendra un frère franciscain dépouillé de tout et à la générosité édifiante. Et rappelle la vie du saint d’Assise qui est l’autre personnage extraordinaire de ce roman inattendu et très réussi.
Il y a quatre ans, j'ai sombré dans une vertigineuse dépression. Je ne trouvais plus aucun sens à l'existence. Jusqu'à cette nuit, dans la chapelle d'un monastère, où j'ai été touché par la grâce. Par la sensation inouïe d'un contact charnel avec Dieu. Pour moi qui ai toujours été athée, cette révélation relevait de l'incompréhensible. Quel en était le sens ? Qu'avais-je éprouvé réellement ? Était-il possible qu'un au-delà existe ?
Une seule personne pouvait me répondre : Christian. Cet oncle, frère franciscain, que je connaissais à peine, allait être emporté par la maladie au moment-même où je renouais avec lui. Mais à sa mort, je découvris, renversé, que Christian avait été touché par la grâce à 37 ans. Comme moi. Et qu'il avait vécu jusqu'à cet âge une vie de fêtes et d'excès, en parfaite opposition avec la foi. Comme moi aussi. En enquêtant sur ce destin extraordinaire qui l'avait vu troquer le smoking des soirées mondaines pour la robe de bure des frères mineurs, j'ai essayé d'approcher au plus près ce miracle qui fait surgir la lumière au plus profond de la noirceur. Et des étincelles de grâce, que l'on croit ou pas, dans la brume de nos quotidiens.
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Fiche technique
- Reliure
- Broché
- Parution
- Août 2020
- Nombre de pages
- 368
- Hauteur
- 21
- Largeur
- 14
- Épaisseur
- 2.8
- Poids
- 0.380 kg
- ISBN
- 9782259284370
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