Traduction de Camille Mayran.
Premier tome d'une fresque courant de l'ère victorienne à l'entre-deux-guerres, ce roman met en relief le caractère familial essentiel des Forsyte, ce "quelque chose d'indestructible" qu'est l'instinct de propriété.
LES LIVRES D'ANTOINE, avril 2021 : lire l'article en entier
Le propriétaire est le premier volume du cycle des Forsyte qui eut tant de succès en Angleterre et valut le prix Nobel à son auteur. C’est une analyse très fine, et assez grinçante, d’une famille emblématique de l’Angleterre de 1900. Ils ne sont pas tous attachants, loin de là mais ils symbolisent parfaitement les qualités et les défauts de ce pays.
La psychologie des personnages est fort bien restituée avec quelques très beaux passages : « Dans la sécurité produite par un grand nombre de pacifiques mariages, on avait oublié que l’amour n’est pas une fleur de serre, mais une plante sauvage, née d’une nuit de pluie, d’une heure de soleil, jaillie d’une graine folle qu’un vent de désordre a jetée sur la route. »
De la belle littérature.
Le 15 juillet 1886, à l'occasion des fiançailles de sa petite-fille June avec l'architecte Philip Bosinney, le doyen de la famille Forsyte réunit, dans sa maison londonienne, tous ses proches. Soames, un Forsyte de la seconde génération, se rend à la réception accompagné d'Irène, sa très belle épouse. D'emblée, Irène et Bosinney se plaisent. Soames charge le jeune architecte de lui construire une belle demeure à proximité de Londres.
Irène, qui ne s'est jamais vraiment éprise de Soames, finit par lui avouer l'amour qu'elle porte à Bosinney ; de son côté, l'architecte rompt ses fiançailles avec June. Ivre de jalousie et blessé dans son orgueil, Soames va intenter un procès à Bosinney, compromettant ainsi sa situation financière, et exercer de façon impitoyable ses droits conjugaux.
Fiche technique
- Reliure
- Broché
- Parution
- Septembre 2018
- Nombre de pages
- 482
- Hauteur
- 18
- Largeur
- 11
- Épaisseur
- 2.8
- Poids
- 0.272 kg
- ISBN
- 9782377351947