Prix des Ambassassadeurs, 1949.
LES LIVRES D'ANTOINE, avril 2020 : lire l'article en entier
C’est peu dire que Henri Bosco est un grand styliste. Les dialogues sont économes et souvent lourds de sous-entendus, déroutant le lecteur, tandis que les descriptions sont d’une maîtrise impressionnante, comme celle de la tempête qui lève : "La première plainte de l’être nocturne ne fut, sur le chaume du toit, qu’un frôlement. Le vent flotta. Il fit flotter les feuilles. On entendit frémir la cime des arbres, et, très douces, sous deux poussées, frissonner, au faîte du chaume, les pailles sensibles. Puis tout se tut. Mais un bruissement s’éleva à quelque distance de la maison, et le monde des branches tressaillit. Un souffle. "
Ce roman dégage une atmosphère envoûtante qui ne s’oublie pas.
" Et bien, mon enfant, c'est à vous que je confie le soin de recommencer cette difficile aventure. Vous ferez, il le faut, en Malicroix, ce que Cornélius n'a pas pu faire. C'est le 16 juillet de l'an qui doit venir après ma mort que, seul, embarqué sur le bac avec le batelier aveugle, vous irez au milieu du fleuve pour y trancher le câble : et vous descendrez droit sur le Ranc, au milieu des tourbillons... "
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Fiche technique
- Reliure
- Broché
- Parution
- 1973 - Première édition 1948
- Nombre de pages
- 384
- Hauteur
- 18
- Largeur
- 11
- Épaisseur
- 1.6
- Poids
- 0.195 Kg
- ISBN
- 9782070363971