Une grande fresque historique sur fond de révolution chinoise; un texte grandiose, émouvant et édifiant.
PRIX JEAN GIONO.
LES LIVRES D'ANTOINE : lire l'article en entier
[...] Paul Gréveillac est un jeune écrivain de talent. Après nous avoir emmenés en Union Soviétique avec Les âmes rouges, son premier roman, c’est le totalitarisme chinois qu’il dissèque cette fois. Avec autant de réussite. Son style est souvent brillant et, malgré les tragédies successives, l’humour est souvent là : "Au carrefour, un agent de circulation, dans sa petite rotonde vitrée, lui intima l’ordre d’aller plus vite afin de ne pas ralentir la révolution."
Le lecteur suit ainsi trois générations de cette famille jusqu’en 1989 sur la Place Tian’anmen. Un roman passionnant.
Kewei naît en 1950 dans une famille de paysans chinois, au pied de l'Himalaya. Au marché de Ya'an, sur les sentes ombragées du Sichuan, aux champs et même à l'école, Kewei, en dépit des suppliques de sa mère, dessine du matin au soir. La collectivisation des terres bat son plein et la famine décime bientôt le village. Repéré par un garde rouge, Kewei échappe au travail agricole et à la rééducation permanente. Sa vie bascule. Il part étudier aux Beaux-Arts de Pékin, laissant derrière lui sa mère, sa toute jeune épouse, leur fils et un village dont les traditions ancestrales sont en train de disparaître sous les coups de boutoir de la Révolution. Dans la grande ville, Kewei côtoie les maîtres de la nouvelle Chine. Il obtient la carte du Parti. Devenu peintre du régime, il connaît une ascension sans limite. Mais l'Histoire va bientôt le rattraper.
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Fiche technique
- Reliure
- Broché
- Parution
- Août 2018
- Nombre de pages
- 460
- Hauteur
- 20.5
- Largeur
- 14
- Épaisseur
- 2.8
- Poids
- 0.464 kG
- ISBN
- 9782072797248