C'est difficile d(obtenir une soupe et du pain, un soir de Noël, dans une ville. l'homme avait déjà essuyé plusieurs refus dans les cafés de la place d'Armes décorés de guirlandes électriques.Il s'asseyait à une table à l'écart, la plus discrète...
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Raspail a bâti son roman sur des allers retours entre l’époque actuelle et les évènements historiques du grand schisme. Ces derniers sont racontés sans nuance, l’auteur est clairement pour Avignon, et l’on sourit devant cette partialité assumée et d’ailleurs nécessaire à la logique du récit. Les plus belles pages sont celles de l’époque contemporaine. On y retrouve les thèmes chers à Jean Raspail : la décadence, la trahison du plus grand nombre et la fidélité de quelques uns.
Moins pessimiste et noir que la plupart de ses autres romans, le récit se lit souvent avec émotion.
Raspail a su faire de ce dernier pape clandestin une belle figure à qui il réserve une fin belle et inattendue. Un roman attachant.
Qui est ce vieux prélat vagabond qui, lorsqu'on l'interroge, répond simplement : "Je suis Benoît" ? Un usurpateur ? Un illuminé ? Pourquoi les services secrets du Vatican lancent-ils sur ses traces leur meilleur agent ? Le Saint Siège se sentirait-il menacé ?
Nous sommes pourtant en 1993. L'autorité de Rome n'est plus contestée depuis le Concile de Constance qui déposa Benoit XIII, le dernier des antipapes d'Avignon, en 1417. La trace des "Benoît" s'est perdue, entre Provence et Aveyron. Le Grand Schisme qui déchira l'Eglise catholique est oublié. La querelle est éteinte, l'affaire est close. Close à jamais ? Qui peut donc l'affirmer ?
Fiche technique
- Reliure
- Broché
- Parution
- 2019 - Premère édition en 1995
- Nombre de pages
- 416
- Hauteur
- 22.5
- Largeur
- 14.5
- Épaisseur
- 3.4
- ISBN
- 9782226446367