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Traduit de 'anglais par Yvonne Girault.
Cette auberge était une maison ancienne, assez vaste avec d'épaisses murailles blanchies à la chaux et une toiture cabossée, fortement inclinée, en tuiles couleur d'ambre....
" Cette auberge était une maison ancienne, assez vaste avec d'épaisses murailles blanchies à la chaux et une toiture cabossée, fortement inclinée, en tuiles couleur ambre. Elle ressemblait à une robuste forteresse, accueillante et profondément vivante, avec une lourde porte en chêne. En la découvrant, aucun des membres de la famille n'osait bouger : cette demeure les avait ensorcelés. C'était trop beau pour être vrai, comme une vision qui menace de s'évanouir au moindre mouvement. "
ZELIE, Solange Pinilla, juillet 2024 : Une maison comme une personne
Il est étonnant qu’Elizabeth Goudge, qui fut, entre 1940 et 1980, l’une des romancières britanniques les plus traduites - avec des millions d’exemplaires vendus -, soit aujourd’hui si méconnue. Ses livres, d’inspiration romantique et chrétienne, sont de petits bijoux, quelque part à la croisée des chemins entre Jane Austen, Lucy Maud Montgomery - l’auteur de la saga Anne, la maison aux pignons verts - et Honoré de Balzac. L’auberge du pèlerin, roman publié en 1948 et qui se déroule dans l’Angleterre de l’après-guerre, marquée par les privations, commence avec Sally, jeune Londonienne, fille d’un peintre, et ses sentiments plein de vie : « Elle se réveillait toujours avec bonheur, car elle avait reçu en naissant le don de la joie. (...)
Mais cette félicité qu’elle éprouvait au réveil était toujours suivie d’un accès de confusion. D’autres n’avaient pas reçu en partage sa joie innée. » Son destin rejoint celui de la famille Eliot, dans une vieille auberge au bord d’un marais, avec son jardin et ses légendes. Sa beauté fascine ceux qui la voient. « Elle ressemblait à une robuste forteresse, rayonnante et amicale, accueillante et profondément vivante. Son épaisse porte de chêne avait dû appartenir jadis à un navire. »
Dans les romans d’Elizabeth Goudge, l’incarnation est reine, et la beauté est aussi liée au choix du bien, même si parfois, le bien se cache aussi dans un ordinaire plus aride, de manière moins évidente.
Dans la famille Eliot, C'est Lucilla, la douce grand-mère, en réalité à la main de fer, qui dirige son "clan" depuis sa belle maison au fon de la campagne anglaise. Inquiète pour son petit fils préféré, David, devenu un comédien célèbre, qu'elle sait épris de sa ravissante jeune ante par alliance, elle va tout faire pour lui trouver l'épouse idéale. Mais la timide Sally -un des plus attachants personnages d'Elizabeth Goudge- saura-t-elle s'imposer face à l'éblouissante Nadine ? Or, c'est en réalité la très ancienne auberge qui autrefois accueillait les pèlerins, et que son mari vient d'acheter qui va séduire Nadine -et nous avec elle- et devenir le coeur de ce merveilleux roman.
Fiche technique
- Reliure
- Broché
- Parution
- 2018
- Nombre de pages
- 450
- Hauteur
- 20.5
- Largeur
- 14
- Épaisseur
- 3
- Poids
- 0.439 Kg
- ISBN
- 9782715248038