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Préface de Peter Tame.
Troisième roman de R. Brasillach, parut en 1936. On y retrouve ses thèmes de prédilection : jeunesse, Paris du début des années 30, petites gens de la capitales, personnages étranges, tel...
Peter Tame, préfacier, lauréat du prix Robert Brasillach en 1980, a publié La Mystique du Fascisme dans l'oeuvre de Robert Brasillach N.E.L., 1986, The ideological Hero in the Novels of R. Brasillach, Roger Vailland, and André Malraux (Peter Lang, 1988) et une traduction en anglais annotée et indexée des mémoires de Robert Brasillach, Notre Avant-Guerre, Before the War (Mellen 2003).
MEDIAS PRESSE INFO :
Robert Brasillach s’est essayé à tous les genres : romancier, chroniqueur, dramaturge, poète et journaliste. Bien que rangé parmi les maudits, il reste un monument de la littérature française.
Le Marchand d'oiseaux, le troisième roman de Robert Brasillach, parut en 1936. On y retrouve ses thèmes de prédilection : jeunesse, Paris du début des années 30, petites gens de la capitale, personnages étranges, tel ce marchand d'oiseaux, mystérieux représentant du Destin.
Mais, depuis L'Enfant de la nuit, son deuxième roman, de nouveaux éléments s'insèrent ou s'accentuent : crime, violence, assassinat. La nature cruelle de certains enfants et jeunes gens apparaît de façon plus insistante, l'effet des familles dysfonctionnelles au sein de la société urbaine se fait nettement sentir. Tandis que la maternité, l'amour, l'amitié, les difficultés des sentiments en général, sont traités avec délicatesse et subtilité.
Possédant le charme caractéristique du Brasillach romancier, Le Marchand d'oiseaux ne cède ni au réalisme social ni au populisme. C'est une synthèse d'influences : les films de René Clair, les pièces de Jean Giraudoux, la notion de grâce dérivée de conversations avec son ami Roger Vailland, le maurrassisme, le proudhonisme et, bien sûr, le réalisme du jeune journaliste.
Le personnage principal est pittoresque, avec ses perruches et serins dans des cages jumelles, portées en balancier sur son épaule de vieux sage oriental. Peut-être, à cause de ce nimbe un peu "bouddhique", serait-il intéressant de noter qu'un sondage, lancé en 1950 par le quotidien saïgonnais Le Journal d'Extrême-Orient, a sacré Le Marchand d'oiseaux comme "un des douze meilleurs romans du demi-siècle".
Aujourd'hui, nous pouvons comparer la vision de Paris présentée ici avec celle, par exemple, du film Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain (2001). On y trouve la même attention accordée aux êtres ordinaires, dont le destin se révèle être tout, sauf "ordinaire". Et puis, il y a le fatalisme, comme dans L'Enfant de la nuit, exprimé comme une morale irréfutable par Laurent - un jeune étudiant, convaincu qu'il mourra dès la trentaine passée - : " il ne faut pas aller contre sa destinée."
Fiche technique
- Reliure
- Broché
- Parution
- Août 2018
- Nombre de pages
- 214
- Hauteur
- 21.5
- Largeur
- 15.5
- Épaisseur
- 1.3
- ISBN
- 9782867145100