Les cendres de Malraux ont été transférées au Panthéon avec la pompe des discours en tenue de cérémonie et l'accompagnement des borniols de la notabilité. Ce que ces fastes ont dissimulé, c'est que Malraux, dans la nécropole de prestige de la république reconnaissante, a rejoint son oeuvre, qui s'y trouvait depuis toujours.
Pol Vandromme répare cet oubli en critique littéraire. il ose dire que Malraux est un mauvais grand écrivain ; il a même l'effronterie de suggérer pourquoi Ernst von Salomon, Elie Faure, Eisenstein et Sarah Bernardt se proposent de lui réclamer des droits d'auteur à titre posthume.
Bref il a la candeur de croire à la vertu salutaire du scandale, revanche de la vérité sur l'hypocrisie mondaine. On aura raison de condamner l'impertinence de ce mauvais esprit qui ne caresse pas dans le sens du poil le chat de Malraux et qui pousse l'inconvenance jusqu'à lui réserver un chien de sa chienne.
Fiche technique
- Reliure
- Broché
- Parution
- 1997
- Nombre de pages
- 80
- Hauteur
- 19
- Largeur
- 12
- ISBN
- 9782825109175