Les Mauvais Jours

Les weishauptiens ont préparé les mauvais jours de la Révolution française, de même que les sectateurs de l'Internationale ont amené les mauvais jours de 1870 et de 1871. Ce sont ces deux dernières périodes de notre histoire que mademoiselle Zénaïde Fleuriot flétrit et flagelle dans les "notes d'un bourru sur le siège de Paris".

Les premiers revers, les refrains sinistres de la Marseillaise, l'anarchie à l'Hotel de Ville, les déclamations creuses de Jules Favre, les fédérés de Blanqui, les horreurs du siège, les utopistes, les francs-panachards, l'orgie démagogique, rien n'est oublié. Mais, à côté de ces hontes, le bourru a soin de placer les grandeurs et les gloires de la vraie France, la France qui travalle, qui croit et qui prie, la France dont la devise se résume dans ces deux mots : Dieu et patrie !

Sous une forme romanesque, Les mauvais Jours constituent une série remarquable de satires bvengeresses, de portraits vivants et de apges généreuses.

Si l'auteur est bourru, c'est, dans tous les cas, un bourru bien faisant, bien disant, et même un bourru poète, plongeant le fer rouge au fond et au tréfonds de nos plaies sociales.