Préface de Sandrine Fillipetti
123 LOISIRS, Valérie d'Aubigny, janvier 2024 : lire l'article en entier
Ce témoignage particulièrement touchant est écrit avec toute la sensibilité féminine et son attention aux détails, qui le rend si vivant. D’ailleurs on peut remarquer que les plus intéressants mémoires de l’époque ont été écrits par des femmes, telles que la marquise de La Tour du Pin et la marquise de la Rochejaquelein qui ont survécu toutes les deux quasi miraculeusement aux périls qu’elles ont traversés. Leur foi leur a permis de garder l’espérance et leur charité les a tournées vers les autres en s’oubliant elles-mêmes.
Ces récits sont très accessibles aux lecteurs contemporains car ils sont bien écrits, émaillés de tableaux et de portraits, par des auteurs qui savent exprimer leurs émotions et leurs sentiments avec beaucoup de nuances, les événements tragiques traversés s’étant gravés profondément et nettement dans leurs mémoires.
Arrêtée au mois d'août 1793, incarcérée à Beauvais, puis à Chantilly dans l'antique demeure des Condé avant d'être transférée à la maison d'arrêt parisienne nouvellement ouverte du Plessis, Louise-Henriette de Noailles, duchesse de Duras (1745-1832) relata son séjour carcéral d'effroi et de misère, d'humiliations et de droits bafoués, où la préoccupation de la survie fut constante. T
rois autres récits de proches de sa famille - dont cinq des membres furent immolés sur l'échafaud -, ainsi que les souvenirs de Sophie-Victoire-Alexandrine de Girardin, comtesse de Böhm, détenue dans les mêmes prisons qu'elle, constituent un complément indispensable à son vibrant témoignage.
Fiche technique
- Collection
- Le temps retrouvé
- Âge conseillé
- À partir de 16/17 ans
- Reliure
- Broché
- Parution
- 2023
- Nombre de pages
- 378
- Hauteur
- 18
- Largeur
- 11
- Épaisseur
- 1.6
- Poids
- 0.204 kg
- ISBN
- 9782715261624