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Frédéric Rouvillois - Le doigt de Dieu
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Frédéric Rouvillois

Le doigt de Dieu

17,20 €
TTC

Plongez dans une enquête policière palpitante dans le "milieu" de l'art contemporain.

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Disponible

   PRESENT, Francis Bergeron, novembre 2021 : 

   Baby Koons est un « artiste », un Jeff Koons en miniature, qui aurait en outre l’abattage, la jeunesse et le sectarisme d’une Greta Thunberg. Ce très jeune homme est issu d’une communauté primesautière et libertaire, installée dans une île au large des côtes du Morbihan. Il est le protégé du gourou de la communauté, un dénommé Loiseleur (qui offre quelque ressemblance avec le sinistre Olivier Duhamel), tandis que ses parents, membres de ladite communauté, veillent aux intérêts financiers du rejeton (et aussi aux leurs). Voilà pour les décors et l’ambiance. Il y a donc un milieu bien cerné, toute une faune, celle des « artistes » roublards, de leurs commanditaires naïfs ou au contraire très malins, et de tous ceux (galeristes, spéculateurs…) qui tentent de récolter les miettes de ce jeu pour milliardaires. On ne plaint guère les victimes, dans ce roman, et on jubile plutôt quand le doigt de Dieu, qui n’est pas celui peint par Michel-Ange, les désigne à la Grande Faucheuse.

   Docteur en droit et agrégé de droit public, Rouvillois est un universitaire, un enseignant que l’on imagine très sérieux, voire plutôt austère. On lui doit de nombreux ouvrages de science politique, consacrés notamment aux institutions de la Ve Ré- publique, un Jean Foyer du XXIe siècle, en quelque sorte. Un auteur à fuir, donc, pour qui cherche une lecture distrayante de week-end. Mais voilà qu’on découvre un Rouvillois auteur de polars – c’est son second roman policier –, qui entend bien « se payer » les escrocs de l’art contemporain. Il y réussit plutôt bien, d’autant qu’émergent de ce roman noir deux héros sympathiques, la capitaine Nathalie Morin et le commissaire Lohmann, des personnages à la Agatha Christie (le couple Beresford, par exemple, si bien mis en scène par Pascal Thomas dans ses films). w

    Un bon polar, c'est un bon enquêteur. Bien sûr, il faut une trame et un drame, mais c'est l'enquêteur qui les cuisine. On lit d'abord les "Maigret" pour retrouver son commissaire préféré - sa pipe, sa blanquette de veau, sa psychologie.

     Frédéric Rouvillois a trouvé son enquêteur, ou plutôt son couple d'enquêteurs : le commissaire David Lohmann, bon vivant légèrement réac, et la capitaine Nathalie Morin, sa jolie partenaire, et plus si affinités.

    Dans Le Doigt de Dieu, nos deux policiers enquêtent sur le milieu - au sens mafieux du terme - de l'art contemporain, suite à la mort suspecte de Charles Verdier, alias Baby Koons, dix-huit ans, l'un des dix artistes vivants les plus chers au monde, élevé au sein de la "Communauté" sous la houlette d'un inquiétant gourou dans un mélange d'amour libre, de "créativité" et de pédophilie.

    L'occasion de se livrer, tambour battant, à une satire hilarante de l'art contemporain financiarisé - alliance du kitsch et du cash -, et de certains de ses plus troubles prolongements.


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1 Produit

Fiche technique

Reliure
Broché
Parution
2021
Nombre de pages
283
Hauteur
19
Largeur
12
Épaisseur
2 cm
Poids
0,28 Kg
ISBN
9782491446697