Préface de François Rivière.
LES LIVRES D'ANTOINE, janvier 2021 : lire l'article en entier
A l’instar d’Edgar Poe pour l’Amérique ou de Wilky Collins pour l’Angleterre (voir l’excellent Passion et repentir recensé sur ce blogue), Emile Gaboriau est considéré par beaucoup comme l’auteur du premier roman policier français avec L’affaire Lerouge. Ce n’est pas la première affaire criminelle racontée dans un feuilleton (car c’est ainsi qu’il parut dans la presse), mais Gaboriau inaugure la résolution de l’énigme par le raisonnement déductif.
L’affaire Lerouge d’Emile Gaboriau, 1866C’est donc une curiosité littéraire qui se lit avec un plaisir d’autant plus grand que l’auteur a situé son enquête dans une trame romanesque fort agréable. On se promène dans le Paris du XIXème siècle, on visite de beaux hôtels Faubourg Saint Germain, on voit évoluer des aristocrates et des bourgeois et même une jeune ambitieuse entretenue qui ruine son protecteur. Il y a des accents balzaciens, sans toutefois atteindre le niveau du maître, mais le lecteur passe un excellent moment.
Un crime atroce vient secouer le calme de la petite commune de Bougival. Nous sommes en mars 1862 et la veuve Lerouge a été sauvagement assassinée dans sa maison isolée.
Lecoq, un jeune agent de la Sûreté parisienne, est envoyé sur les lieux. Il s'adjoint les services d'un détective amateur, le père Tabaret, pour mener à bien l'enquête qui s'annonce difficile. Grâce à la révolutionnaire méthode d'investigation psychologique du père Tabaret, le duo d'enquêteurs pittoresque et atypique fera la lumière sur l'extraordinaire complot à l'origine du meurtre de Bougival.
Catégories | Livres Littérature Policier/Espionnage |
Éditeur | Le Masque |
Reliure | Broché |
Parution | Avril 2013 |
Nombre de pages | 550 |
Hauteur | 18 |
Largeur | 11 |
Épaisseur | 2.1 |
Poids | 0.275 kg |
ISBN | 9782702439227 |