Jean-François Parot
Le prince de Cochinchine
Une enquête de Nicolas Le Floch, commissaire au Châtelet sous le règne de Louis XVI.
Dans un pays épuisé par le déficit grandissant et la faiblesse de Louis XVI, des ennemis extérieurs soutenus par des complots intérieurs vont se mettre en travers des intérêts du royaume. Le commissaire aux affaires extraordinaires va se jeter dans une quête périlleuse ...
Ainsi, une nouvelle fois Nicolas Le Floch se trouve au centre d'une intrigue haletante qui mélange les affaires d'Etat et un cas criminel.
PRESENT, 15 mai 2020, Anne Le Pape, Hommage de la Cochinchine à Mgr Pigneau de Béhaine :
[...] Jean-François Parot, auteur d’excellents romans policiers historiques qui distraient tout en instruisant, l’a silhouetté dans sa série des enquêtes de Nicolas Le Floch, pour en faire un des personnages principaux de son dernier volume, Le Prince de Cochinchine. Or Parot, ambassadeur, a vécu une aventure peu commune qui l’a rapproché, à quelque deux cents ans de distance, de Mgr Pigneau de Béhaine. Consul général à Ho Chi Minh-Ville (Saïgon) en 1983, il apprend par les autorités la prochaine destruction des cimetières français. Il alerte Paris et entame d’âpres négociations afin de récupérer les corps de l’évêque, de deux prélats enterrés au XVIe siècle près de son tombeau, Mgr Miche et Mgr Charbonnier, et des officiers de marine Francis Garnier et Doudart de Lagrée. Parot se rend sur place quand enfin la tombe de Mgr Pigneau est découverte, cachée afin d’éviter la violation de la sépulture, comme pour les empereurs.
Au milieu d’une foule immense, composée en partie de catholiques pour lesquels Mgr Pigneau est un saint, il assiste à l’ouverture du cercueil et voit le corps revêtu de sa robe de mandarin… tissu précieux qui se dissipe à la lumière. Devant l’affluence qui menace les restes du prélat, Parot se saisit du crâne de l’évêque et le cache sous sa veste, près de son cœur. " Il y avait là, raconte-t-il, un de ces moments inoubliables quand l’histoire se prolonge dans sa continuité à travers les siècles. " Les restes de Mgr Pigneau furent incinérés pour pouvoir quitter le pays. Ses cendres allaient rejoindre la France, via Singapour, transportées par la Jeanne avec celles des deux officiers de marine et des deux prélats français.
Reste dans le récit que donne Jean-François Parot dans l’avant-propos de son livre un détail qui touchera nos lecteurs : le consul général organise alors dans son bureau une petite cérémonie devant les urnes qui allaient quitter l’ancienne Cochinchine. " Par exception et en accord avec mes collaborateurs, explique-t-il, les règles étroites de la laïcité furent écartées ; ces illustres avaient bien droit à un moment de recueillement et à quelques prières. "
1787. Nicolas Le Floch, en Bretagne pour la naissance de son petit-fils, fait l'objet d'un attentat. C'est le début d'une nouvelle enquête au cours de laquelle il va retrouver son ami de jeunesse Pigneau de Behaine, évêque d'Adran, venu négocier un traité entre le roi de Cochinchine et la France.
Dans un pays épuisé par le déficit grandissant et la faiblesse de Louis XVI, des ennemis extérieurs soutenus par des complots intérieurs vont se mettre en travers des intérêts du royaume. Le commissaire aux affaires extraordinaires va se jeter dans une quête périlleuse qui le conduira à la Bastille. Il devra aussi affronter la Triade, secte orientale liée aux adversaires du roi de Cochinchine et du jeune prince Canh, héritier du royaume d'Annam. Le héros des Lumières, sera aidé par un étrange érudit jésuite, éclairé par Restif de la Bretonne et croisera Olympe de Gouges.
Fiche technique
- Collection
- Les Enquêtes de Nicolas Le Floch
- Reliure
- Broché
- Parution
- Octobre 2017
- Nombre de pages
- 450
- Hauteur
- 20.5
- Largeur
- 13.5
- Épaisseur
- 2.9
- Poids
- 0.43
- ISBN
- 9782709658454