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Michael Durst, prêtre du diocèse de Cologne, a consacré sa thèse d’habilitation (Bonn, 1994) à cette oeuvre d’Hilaire. Professeur ordinaire d’Histoire de l’Église et de patrologie à la Theologische Hochschule de Coire (Suisse), il est spécialiste d’Hilaire et de l’histoire ancienne du diocèse de Coire.
André Rocher (†), prêtre du diocèse de Poitiers, avait consacré sa thèse de doctorat au Contre Constance d’Hilaire, qu’il a publié dans la collection (SC 334).
Nous sommes à l’hiver 358-359. Hilaire, évêque de Poitiers, exilé en Orient pour sa résistance à l’arianisme, reçoit une demande des évêques occidentaux un peu perdus dans la multitude des synodes et des confessions de foi qui se sont succédé depuis quelques années. Il leur adresse en retour ce mémoire, en forme de lettre ouverte, où il fournit la documentation demandée (les principales confessions de foi émanées des synodes), avec ses explications et ses jugements, tantôt sévères et tantôt bienveillants.
En confessant le Fils « consubstantiel » au Père, après le concile de Nicée en 325, que veut-on dire ? Les sensibilités et opinions qui se croisent mettent en jeu la foi et l’union des Églises. Hilaire le sait, et connaît les risques de malentendus, et même de schisme, provoqués par le passage du grec au latin. Il s’efforce, dans ces pages souvent lumineuses et parfois subtiles, d’expliquer aux pasteurs latins les débats grecs et leurs enjeux, précisant pourquoi il faut accepter telle expression de la foi et refuser telle autre, et se défendant lui-même au besoin. Sa documentation précise et son acuité de jugement font de sa Lettre sur les synodes, ici offerte avec un nouveau texte critique et la première traduction française, une source précieuse pour les historiens et les théologiens.
Fiche technique
- Collection
- Sources chrétiennes
- Reliure
- Broché
- Parution
- 2022
- Nombre de pages
- 496
- Hauteur
- 19.5
- Largeur
- 12.5
- Poids
- 0.500
- ISBN
- 9782204145367