Réimpression revue et corrigée de l'édition de 2022.
Pour guider ce travail, saint Thomas a été choisi pour sa prudence intellectuelle et sa sagacité. Prenons le temps de lire les textes où ce grand saint utilise la notion de bien commun...
ACTION FAMILAILE ET SCOLAIRE, juin 2023 Toute oeuvre de restauration du bien commun réjouit les coeurs
On en parle beaucoup ! Le nombre et la cadence des parutions sur le sujet semblent proportionnels au délitement de notre société et à l’incapacité de "vivre ensemble" ! Pour ne citer que deux des plus récents, Viser le bien commun, ou Enracinement et bien commun, les titres ne manquent pas…. Notre numéro de décembre recensait les contributions de plusieurs auteurs publiées chez Hora Decima. Ce n’est pas sans raison. Le bien commun est au coeur de tout vie sociale. Le père Jean-Dominique, dans le prolongement de son livre Sept leçons de politique, revient sur le sujet, tant il est le coeur de la science politique. Le bien commun de toute société, à quelque niveau que ce soit, légitime l’autorité chargée de la vie de la communauté. Et ceci à tous les degrés de la hiérarchie des sociétés interdépendantes les unes des autres. Non seulement pour s’assurer que chacun dispose des choses nécessaires à la vie mais vive bien, grâce à la coopération ordonnée et harmonieuse des hommes et des sociétés qui constituent la Cité. La contribution de chacun à la réalisation du bien commun, les biens matériels et immatériels qu’il reçoit en retour sont source de bien-être et de bien vivre. Si le bien commun est le moyen nécessaire de la vie terrestre bonne (bien commun intrinsèque) – car il est condition de la paix, tranquillité de l’ordre – il est aussi le moyen de parvenir à la béatitude éternelle. Il en est la porte ouverte. Il est le chemin d’accès au bien commun extrinsèque, Dieu. La finalité de la société terrestre ne peut être étrangère, ne peut ignorer, ne peut combattre cet ordre de la Création. La lecture du livre met progressivement en lumière la raison pour laquelle notre monde moderne ne peut comprendre, ne peut réaliser, au sens d’incarner et de rendre réel le bien commun terrestre du fait de son rejet de Dieu. C’est la prise en compte de ces deux réalités – l’homme fait à terme, pour vivre en société mais ayant une destinée éternelle – qui est source de joie que l’auteur définit comme… … le repos dans un bien que l’on a connu, aimé, désiré et que l’on possède désormais. Cette dilatation du coeur trouve sa plénitude dans la possession parfaite du bien le plus élevé, parfaitement réalisé. Mais les étapes qui conduisent à cette félicité sont éclairées, réchauffées, réjouies par anticipation. La joie du sommet anime l'ascension. Et de souligner : « Toute oeuvre de restauration du bien commun de la cité aussi modeste soit-elle, réjouit les coeurs. » C’est bien notre conviction à l’AFS, nous tâchons de nous y employer au mieux !
LE SALON BEIGE, Michel Janva, novembre 2022 :
C’est l’objectif d’un nouvel ouvrage écrit par un dominicain et intitulé Le bien commun. Joie commune. En ces temps d’individualisme, de revendications communautarismes et catégoriels, le terme de « bien commun » est employé souvent comme l’argument infaillible des causes les plus diverses. Pour les uns, tout citoyen devrait voter Monsieur Untel, qui serait un « moindre mal ». « pour le bien commun ». Pour un autre, tout bon chrétien devrait se faire injecter des vaccins « pour le bien commun ». « Pour le bien commun », il faudrait rejoindre un giron unique (“le phare de la Tradition” ?) sans le moindre risque. Il serait temps, peut-être, de se poser un peu et de tâcher de définir ce fameux « bien commun ».
Le bien commun, le réalisme politique seraient-ils un palais interdit ou un conte de fées ? L’auteur critique notamment le personnalisme et l’absolutisation de la dignité de la personne humaine La dignité de la personne humaine n’est donc pas un absolu. Elle est relative à l’agir de celle-ci et donc à son ordination au bien commun. Est digne celui qui est ce qu’il est et qui agit selon ce qu’il est. La dignité prétendument absolue du personnalisme est la dignité de la puissance, la richesse de ce qui n’est pas encore.
RECONSTRUIRE N°18, octobre 2022 : Un thème fondamental
Quatorze chapitres courts pour traiter une question complexe. C’est le pari du Père Jean-Dominique Fabre qui aborde la notion de bien commun de manière très didactique, à l’école de saint Thomas d’Aquin. Malgré des notes et des renvois, un regret: l’absence de bibliographie sur ce thème fondamental.
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Au sommaire :
Le terme de « bien commun » est sur toutes les langues, employé souvent comme l'argument infaillible des causes les plus diverses. Pour les uns, tout citoyen devrait voter Monsieur Untel, qui serait un « moindre mal ». « pour le bien commun ». Pour un autre, tout bon chrétien devrait se faire injecter des vaccins les plus cannibales, « pour le bien commun ». Un troisième affirme que « pour le bien commun », l'heure aurait sonné d'un repli stratégique de toutes les forces de la religion, d'une fixation rigide sur les positions déjà acquises, sans la moindre initiative, sans la moindre innovation, sans le moindre risque. Ou, à l'inverse, quelque prédicateur de croisade, bien protégé derrière l'anonymat numérique, voudrait voir les Français monter à l'assaut du gouvernement en place, « pour le bien commun ».
Il serait temps, peut-être, de se poser un peu et de tâcher de définir ce fameux « bien commun ».
Le bien commun, le réalisme politique seraient-ils un palais interdit ou un conte de fées ?
En quatorze chapitres courts, le Père Jean-Dominique reprend, définit et approfondit les notions essentielles pour bien comprendre ce qu'est le bien commun, comment mieux le servir pour lui redonner sa juste place.
Catégories | Livres Religion Philosophie, Théologie, Sciences humaines |
Éditeur | Chiré |
Reliure | Broché |
Parution | 2022 - Nouvelle édition juin 2023 |
Nombre de pages | 224 |
Hauteur | 21 |
Largeur | 13.5 |
Épaisseur | 1.2 |
Poids | 0.280 kg |
ISBN | 9782851903273 |