Traduction du latin de Louis Moreau, revue par Jean-Claude Eslin
Quand Rome est mise à sac en 410 après J.-C., les Romains s’interrogent : le christianisme serait-il responsable du déclin de la cité ? Augustin relève le défi de cette interrogation.
La force de La Cité de Dieu consiste à proposer un principe pour comprendre des événements inédits. Augustin distingue deux cités : la cité de Dieu et la cité terrestre. Leurs destins ne doivent pas être confondus : le règne du Christ et la domination terrestre ne sont pas la même chose. La paix de Dieu et celle des hommes ne se recouvrent pas. La cité de Dieu est certes présente dans l’Église, et donc dans le monde, mais elle n’y est pas « réalisée ». Elle représente un principe critique par rapport à la cité de la terre. En celle-ci, tout doit être relativisé, même si, dans la perspective du jugement dernier, tout garde une valeur unique. Le chrétien vit dans cette ambiguïté.
Les résonances politiques, religieuses, culturelles de La Cité de Dieu ont été immenses dans l’histoire de l’Occident.
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Fiche technique
- Reliure
- Broché
- Parution
- 1994
- Nombre de pages
- 384
- Hauteur
- 18
- Largeur
- 10.5
- Épaisseur
- 1.7
- ISBN
- 9782020220651