Roger Le Béon parle de ce qu'il sait.
Après avoir constaté dans son usine le désordre et la discorde, semés par un inconscient, là où régnaient l'esprit d'équipe et l'harmonie sociale, il a décidé de dénoncer les méfaits du syndicalisme politique. Roger Le Béon, ingénieur, fut pendant plusieurs années ouvrier dans l'atelier que son père avait fondé à la force du poignet. Il connaît la condition ouvrière, qu'il a partagée, et il a réussi, par son sens de l'effort, à développer rapidement l'usine familiale. C'est dans cette entreprise prospère où l'ardeur au travail s'allie à la justice sociale, qu'un "prêtre-ouvrier", en fait un spécialiste de la subversion, est venu apporter le désarroi. Groupés autour de leur patron, les ouvriers ont créé un syndicat indépendant, résistant à la tentative du syndicat communiste C.G.T., qui voulait s'infiltrer par l'intermédiaire du "prêtre-ouvrier". Roger Le Béon est soutenu par la foi.
Il croit en la justice sociale et en la solidité de son entreprise. Il l'exprime clairement et fermement, pour avertir les hommes (ouvriers ou non), épris de liberté et de vérité. Le syndicalisme politique est un mal, car il asservit les véritables intérêts des travailleurs à des menées politiques, car il divise les hommes, car il désorganise toute forme d'ordre. La subversion de la vérité prélude à la subversion de l'ordre social.
Confiant en l'avenir du syndicalisme indépendant, Roger Le Béon en appelle à tous ceux qui veulent maintenir ou restaurer la liberté du travail et la liberté d'entreprise, dans le respect de la justice sociale et de la hiérarchie naturelle. Souhaitons que cet appel soit entendu !
Fiche technique
- Reliure
- Broché cousu, couverture souple avec rabats
- Nombre de pages ou Durée
- 160
- Hauteur
- 21
- Largeur
- 13.5
- ISBN
- 9782851900159