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Préface de Marc Fumaroli.
Exposition Élisabeth Louise Vigée Le Brun au Grand Palais du 23 septembre 2015 au 11 janvier 2016.
Edition d'art, plus de 350 illustrations.
Du règne de Louis XV à celui de Louis-Philippe, Elisabeth Louise Vigée Le Brun s'est imposée comme l'une des artistes majeures de sa génération. Pour la première fois, elle fait l'objet d'une rétrospective dans son pays natal.
Née dans un milieu d'artistes et d'artisans, élève de son père pastelliste, puis de Doyen et de Gabriel Briard, alors qu'elle n'a que 14 ans, elle révèle ses précoces et grandes dispositions pour le dessin. Joseph Vernet et Greuze lui prodiguent conseils et introductions qui la font remarquer et accepter par les élites françaises et européennes. Son talent, sa beauté et son esprit lui permettent d'accéder aux cours de France, d'Italie et de Russie.
Respectant la tradition des grands peintres de cour comme Raphaël, Rubens et Van Dyck, elle fera les portraits des plus grandes figures de son époque, bénéficiant aussi d'être de la même génération que les plus éminents personnages de la Cour, le roi et ses frères et sœurs, la reine et les principaux membres de la famille royale. Appelée auprès de Marie-Antoinette à Versailles, Élisabeth Vigée Le Brun s'attachera à celle qu'elle immortalise dans ses plus beaux tableaux. Sous la protection de la Reine, elle développe et affirme sa maitrise et devient la portraitiste de la famille royale. Elle tient salon, mène une vie mondaine active et, très consciente de son talent, gagne beaucoup d'argent. Son parti-pris esthétique, dénué d'artifices, révolutionne la mode de l'époque, et libère le corps des femmes pour en révéler la beauté naturelle.
Son exil dès 1789, la ait voyager en Italie et en Autriche, jusqu'à ce qu'elle soit invitée en Russie, puis dans les autres cours d'Europe où elle vit dans le luxe, ne manquant jamais de commanditaires. Son retour en France n'est autorisé qu'en 1802. Royaliste convaincue elle restera nostalgique de l'Ancien Régime. Elle continue à peindre, faisant évoluer son style vers plus de rigueur sous l'influence de Jacques Louis David. Elle consacre ses dernières années à la rédaction de ses Mémoires, publiés entre 1835 et 1837, sous le titre de Souvenirs.
L'exposition et son catalogue mettent en évidence les multiples facettes de sa personnalité et de son parcours. A travers toute l'Europe, pendant l'une des périodes les plus mouvementées et orageuses de l'histoire européenne, l'artiste a affiché non seulement som ambition professionnelle et sociale et sa personnalité foncièrement optimiste, mais également sa volonté d'outrepasser les contraintes imposées aux femmes artistes, le dialogue qu'elle sut entretenir avec les maîtres anciens et modernes, sa maîtrise de la science des couleurs et son intention d'un répertoire de poses et de costumes qui assura son succès.
Réunissant plus de cent cinquante œuvres, techniques, supports et dimensions confondus, cet hommage permet de découvrir une quintessence de l'œuvre de Vigée Le Brun. Les prêts des institutions publiques les plus prestigieuses ainsi que ceux des nombreuses collections particulières donnent à cet événement un caractère exceptionnel. La portraitiste écrivait dans une lettre, à un moment particulièrement difficile de sa vie, qu'elle n'avait eu de bonheur qu'en peinture. A en juger par les œuvres réunies au Grand palais, on peut assurément la croire.
760
Fiche technique
- Reliure
- Album relié, papier glacé
- Conditionnement
- Livre neuf - coin légèrement corné
- Parution
- 2015
- Nombre de pages ou Durée
- 390
- Hauteur
- 30
- Largeur
- 25.5
- ISBN
- 9782711862283
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