Conspiration avec des puissances étrangères, recours à des agents secrets, dilapidation des finances nationales, cocarde tricolore foulée aux pieds...
Roman historique ? Oui, mais surtout roman vrai. Sans complaisance idéologique, Gerald Messadié reconstitue la vie quotidienne de la cour et de la France aux premières années de la Révolution. Il réhabilite cette reine calomniée et caricaturée par les intrigants, avant de l'être par l'Histoire.
Conspiration avec des puissances étrangères, recours à des agents secrets, dilapidation des finances nationales, cocarde tricolore foulée aux pieds... Ce 14 octobre 1793, les chefs d'accusation énoncés par Hébert, Fouquier-Tinville et Robespierre, autoproclamés défenseurs du peuple, ne laissent guère d'espoir à la " veuve Capet ", ci-devant Marie-Antoinette, reine de France, dont le procès vient de s'ouvrir.
Depuis plusieurs jours, l'archiduchesse d'Autriche souffre d'une hémorragie utérine qui la vide de ce sang dont les Parisiens sont assoiffés. Ils n'en seront pas privés. A midi et quart, le 16 octobre, place de la Révolution, Sanson lui ôte son bonnet et le couperet tranche la rose d'Autriche...
La France en a fini avec la monarchie. Mais en a-t-elle fini avec le sang ? De Marie-Antoinette, l'opinion s'est forgé le portrait d'une reine éprise de plaisirs, dont l'égoïsme déclencha la colère populaire, autant que la maladresse et l'obstination de Louis XVI. Mais Mirabeau avait vu juste : " Le roi n'a qu'un homme, c'est sa femme. " Coupable idéale, victime de l'aveuglement de la noblesse et d'un certain clergé, la reine périt broyée par une machine infernale que même le roi n'avait pu arrêter.
Fiche technique
- Reliure
- Broché
- Parution
- 2006
- Nombre de pages
- 426
- Hauteur
- 24
- Largeur
- 15.5
- Épaisseur
- 2.4
- ISBN
- 9782841878321