PRESENT, 17 juillet 2013 - Alain SANDERS
"...Paul Rignac écrit : « Dans l’opinion publique française, c’est la bataille de Dien Bien Phu, achevée par la victoire du Vietminh le 7 mars 1954, qui marque la fin de l’Indochine française. C’est une date qui convient aux désinformateurs et aux repentants puisqu’elle stigmatise une défaite de la France et de son armée. »
Les gaullistes et les communistes, la mano en la mano comme à leur habitude, se sont haineusement acharnés contre l’amiral Decoux qui, dans des conditions catastrophiques, est resté à la barre. Les uns l’ont accusé de « collaboration ». Les autres de « colonialisme ». Et les uns et les autres ont contribué à nourrir la légende noire contre un proconsulat à bien des égards exemplaire compte tenu des circonstances.
On a jeté l’amiral Decoux en prison quand il aurait fallu le décorer pour son œuvre : « L’une des périodes les plus foisonnantes de la colonisation dans de nombreux domaines », écrit Paul Rignac.
A Singapour et à Hong-Kong, les Britanniques ont remis en place les généraux et les administrateurs qui avaient été vaincus par les Japonais dès le tout début du conflit. Les Hollandais firent de même aux Indes néerlandaises (Indonésie). La France gaullo-communiste, elle, épura sauvagement ses cadres coloniaux : « En Indochine, l’épuration gaullienne, inappropriée, injuste, dévastatrice, et particulièrement stupide, fut une forme de suicide de la présence française dans la péninsule. »
Un livre, qui loin des sentiers battus sur le sujet, remet définitivement l’Histoire à l’endroit."
Il y a de nombreux livres du bon et du détestable sur la guerre d Indochine.
Mais peu pour ne pas dire aucun sur la fin de l'Indochine française en 1945. Le 9 mars 1945, les Japonais attaquaient nos garnisons. En quelques jours, la présence administrative et militaire française est anéantie. À partir de là, plus rien ne sera jamais comme avant.
C'est cette descente aux enfers que détaille cet ouvrage. En démontrant que l'Indochine française n'est morte ni à Dien Bien Phu ni à Genève. Elle a cessé d'exister le 9 mars 1945. Avec la légende noire gaulliste qui s'est imposée en compagnonnage, comme ce fut souvent le cas, avec une désinformation communiste tous azimuts. Cette désinformation gaullo-communiste est ici démontée à partir de trois sujets : le bilan de la colonisation française à travers celui des années Decoux ; la Seconde Guerre mondiale dans le secteur déterminé de la Guerre du Pacifique ; les prodromes d une décolonisation manquée.
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Fiche technique
- Collection
- L'Etoile du Berger
- Parution
- 2013
- Nombre de pages ou Durée
- 230
- Hauteur
- 20.5
- Largeur
- 23.5
- ISBN
- 9782357910522