Garde républicaine

La Garde républicaine, composée de 3 256 hommes et femmes dont 150 officiers, est une force opérationnelle de la gendarmerie qui remplit des missions de sécurité et d’honneur au profit des instances gouvernementales et des hautes autorités de l’Etat et peut également, sur décision du ministre de la Défense, participer au maintien de l'ordre à Paris.

Communément appelée la Garde, elle est constituée de deux régiments d'infanterie respectivement de 927 et 1103 fantassins et d'un régiment de cavalerie d’un effectif de 578 cavaliers. Intrinsèquement liée à Paris, elle n'abandonne qu'en 1978 le nom de Garde républicaine de Paris, acquis en 1870, mais les militaires portent toujours les armoiries de la capitale sur leurs uniformes. De nos jours, la Garde républicaine, qui a intégré la gendarmerie nationale en 1849, reste l'héritière des grandes unités qui se sont succédé depuis le Moyen Âge pour assurer la protection de l’État.

Commandée par un officier général assisté d’un état-major, elle comporte également diverses formations : équestres et musicales ainsi que des formations particulières telles qu’une équipe d’acrobatie, le quadrille des baïonnettes ou encore les grenadiers de l’Empereur venant compléter le prestige de cette subdivision d’arme dans sa représentation.

Les activités de la Garde représentent pour 80 % des missions de protection et d’intervention et pour 20 % des missions protocolaires, des cérémoniaux militaires divers. La Garde assure également des services d'ordre, en particulier dans des massifs forestiers, le long du littoral maritime ou lors de manifestations exceptionnelles comme le Tour de France.

À l’extérieur du territoire national, une poignée d’hommes sont engagés en permanence en Guyane à la lutte contre l’orpaillage illégal et en Nouvelle-Calédonie où des cavaliers assurent différentes missions de sûreté dans les zones inaccessibles et montagneuses de cette île du Pacifique…