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Bernard Pitaud - Saint-Sulpice et les séminaires sulpiciens
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Bernard Pitaud

Saint-Sulpice et les séminaires sulpiciens

Entre 1657 et 1700

24,00 €
TTC

Préface de Jean-Marc Micas.

On ne dira jamais assez combien le clergé catholique, en France et au Canada notamment, aura été marqué par la Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice à travers la formation dispensée dans les séminaires.

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   L'HOMME NOUVEAU, Yves Chiron, octobre 2020 :

   Bernard Pitaud, spécialiste de l’histoire de la spiritualité, a déjà consacré une biographie à Jean-Jacques Olier, le fondateur de la Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice à laquelle il appartient. Il a publié aussi, il y a deux ans, une histoire des séminaires sulpiciens entre 1657 et 1700. Un nouveau volume va cette fois de 1700 jusqu’à la Révolution. Jean-Jacques Olier « n’avait pas prévu que les sulpiciens prendraient en charge les séminaires de province. Ils devaient aider les prêtres diocésains à mettre en route la formation et se retirer ensuite. L’essentiel était de regrouper au Séminaire de Saint-Sulpice à Paris des prêtres en nombre suffisant pour y assurer la formation et pour répondre aux demandes temporaires des évêques d’autres diocèses ». Finalement, parce que leur méthode de formation faisait ses preuves, ils seront amenés à rester dans certains diocèses. Au début du XVIIIe siècle, outre Saint-Sulpice il y a onze autres séminaires sulpiciens en France.

   Bernard Pitaud, après avoir évoqué les supérieurs généraux qui se sont succédé tout au long de ce siècle, évoque les séminaires, leur recrutement et leur fonctionnement. Il s’appuie sur une très large documentation inédite : mémoires, rapports, correspondance. Il cite longuement ces archives, ce qui donne un ton de véracité supplémentaire à son exposé qui ne néglige pas le contexte historique. Sont évoqués notamment le discernement des vocations, le règlement des séminaires, la formation reçue, les questions morales. SAint-SUlpice et le jansénisme On appréciera la clarté des pages consacrées au jansénisme. Bernard Pitaud relève que « l’opposition de Saint-Sulpice au jansénisme a toujours été claire, essentiellement pour des raisons dogmatiques et ecclésiologiques. Certes les deux premiers Supérieurs étaient animés d’une tendance nettement mystique, cependant leur position sur les rapports de la liberté et de la grâce est restée équilibrée. […] Ils n’étaient pas non plus élitistes : proches de leurs ouailles, ils prêchaient la miséricorde ». Face au jansénisme, les sulpiciens sont restés unis, les supérieurs empêchant « les déclarations intempestives et la production de textes que l’on répandait à l’époque si volontiers dans le public et qui donnait lieu à des joutes aussi interminables qu’improductives ».

   L’ouvrage se termine à la veille de la Révolution, Bernard Pitaud signalant simplement que « la Compagnie de Saint- Sulpice fut la seule société de prêtres dont aucun membre ne signa la Constitution civile du clergé ». Il est à souhaiter que l’auteur donne une suite à son triptyque.

Points forts :

  • L'Histoire des débuts des séminaires sulpiciens
  • Description de la formation progressive d'une institution

Ce livre prend la suite de la biographie de Jean-Jacques Olier, fondateur de la Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice 1608-1657, parue en 2017 chez Lessius. 

   On ne dira jamais assez combien le clergé catholique, en France et au Canada notamment, aura été marqué par la compagnie des prêtres de Saint-Sulpice à travers la formation dispensée dans les séminaires.

   Fondée par Jean-Jacques Olier 1608-1657, grande figure de l'Ecole Française de spiritualité, cette Compagnie entendait travailler ainsi à une réforme de l'Eglise en profondeur, dans le sillage du Concile de Trente. mais qu'en fut-il durant les années qui suivirent la disparition du fondateur ?

   Bernard Pinaud décrit avec précision toute cette histoire et comment, dans la deuxième moitié du XVII° siècle, la "petite compagnie" selon le mot même d'Olier, a pris peu à peu la forme d'une institution, avec ses règles, ses coutumes et son esprit. Le mot "esprit" est ici essentiel. Les règles et les coutumes ne se sont établies, du moins selon la volonté des successeurs d'Olier, que dans la mesure où elles étaient en conformité avec l'esprit que M. Olier avait voulu insuffler à la Société.

Bernard Pitaud

1287

Fiche technique

Reliure
Broché
Parution
Novembre 2018
Nombre de pages
450
Hauteur
22.5
Largeur
15
Épaisseur
3.5
ISBN
9782706717352