Préface de André Siasom
En consacrant l'existence politique de la révolte protestante, en donnant corps à la notion d'émergente de "l'intérêt national" et en lui donnant priorité sur l'unité de la foi et sur le bien commun de la chrétienté, en excluant de fait le souverain pontife des conventions établies entre princes chrétiens, le traité de Wesphalie a mis fin à mille ans de chrétienté et accompli une œuvre de dissolution dont nous souffrons encore aujourd'hui.
Et pourtant ce traité est souvent considéré et présenté en France, comme un modèle de sagesse politique, comme le point de départ d'une précieuse paix fondée sur l'équilibre européen, comme le triomphe posthume de Richelieu auquel nous serions redevables de l'éclosion de la grandeur de la France...
"Quiconque lira à l'avenir le traité en faveur des Suédois et des protestants d'Allemagne sous l'appui de la France, au préjudice de l'Eglise, ne se pourra... jamais persuader qu'il sot d'autre conseil et d'autre esprit que celui d'un Turc ou d'un Sarrasin déguisé sous le manteau d'un cardinal."
Jean Rousse, curé de Saint-Roch 1649.
Fiche technique
- Collection
- Sens chrétien de l'histoire
- Reliure
- Couverture souple avec rabats
- Parution
- 2006
- Nombre de pages ou Durée
- 70
- Hauteur
- 24
- Largeur
- 17
- ISBN
- 9782951784536
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