Traduction annontée de l'abbé Jean-Michel Gleize
Cette première traduction française du maître ouvrage du cardinal Billot n'a d'autre ambition que d'éclairer les esprits, en leur donnant accès à ce qui reste l'une des meilleurs sources de la théologie de l'Eglise.
Le présent volume offre à la lecture la dernière des trois parties dont se compose ce traité, et qui a pour objet la souveraineté de l'Eglise dans les matières temporelles, et les conséquences qui en découlent pour la société civile.
Cette question cruciale des rapports entre l'Eglise et l'Etat est introduite par une analyse serrée du libéralisme moderne, qui fait encore autorité.
Le jésuite Louis Billot (1846-1931) fut appelé à Rome par le pape Léon XIII, qui voulait donner une orientation nettement thomiste à l'enseignement. Saint Pie X l'élèvera au cardinalat en 1911, après l'avoir nommé, l'année précédente, consulteur du Saint-Office. Principal artisan du renouveau thomiste, défenseur réputé de l'orthodoxie dans le contexte de la crise moderniste, le cardinal Billot est demeuré surtout célèbre à cause de son cours d'ecclésiologie.
Le Traité de l'Eglise du Christ paru en 1900 est en effet la dernière grande synthèse théologique, grâce à laquelle, pendant plus de cinquante ans, des générations d'étudiants, prêtres et séminaristes, pourront trouver l'expression achevée de la pensée de l'Eglise, sur l'un des points où les remises en cause de la nouvelle théologie devaient se faire plus durement sentir.
Depuis le concile Vatican II (1962 - 1965) la constitution Lumen Gentium sur l'Eglise et le décret Unitatis Redintegratio, sur l'œcuménisme n'ont fait qu'entretenir la confusion.
Fiche technique
- Reliure
- Broché
- Parution
- 2011
- Nombre de pages ou Durée
- 170
- Hauteur
- 24
- Largeur
- 15.5
- ISBN
- 9782913643420