Au sommaire :
Chapitre I. Quand la gastronomie modifie le cours de l’histoire
L’or et les épices retardent le sac de Rome
Christophe Colomb en Amérique : des épices au piment
L’appétit de Louis XVI et l’arrestation à Varennes
Le général Boulanger préfère sa maîtresse à la marche sur l’Élysée
Chapitre II. La guerre et la gastronomie
Quand la gastronomie influe sur le cours des opérations militaires
Les pénuries de guerre à l’origine des ersatz
Les progrès de l’intendance des armées
La guerre n’empêche pas les décideurs de bien manger et de bien boire
L’invention de la gastronomie pendant les guerres
Les migrations pendant les guerres et les époques troublées favorisent la gastronomie
La gastronomie témoigne des égards dus aux adversaires ou de leur humiliation
La gastronomie peut conduire au pire
Chapitre III. La table et la politique
Les grandes décisions prises au cours d’un banquet
L’annulation d’un banquet modifie le cours de l’histoire
La gastronomie comme moyen diplomatique
La gastronomie, instrument de cohésion sociale
Chapitre IV. Espionnage et gastronomie
Les fraises ramenées du Chili par l’ingénieur du roi Frézier
L’arrivée du café au Nouveau Monde : une histoire d’amour et d’espionnage
Les dîners de Talleyrand au palais Kaunitz lors du congrès de Vienne
Antonin Carême : un espion au service de Talleyrand ?
Les efforts des Anglais pour rompre le monopole chinois du thé
Chapitre V. Mourir à table
Caligula et les dîners mortels du lac Nemi
L’empereur Claude, empoisonné par un plat d’oronges et une sauce à la phalloïde
L’irruption de Jean le Bon en plein banquet
Les repas blancs du pape Jean XXII
L’indigestion de béatilles et d’artichauts de Catherine de Médicis
Le suicide de François Vatel : conscience professionnelle ou dépression ?
Une mise en garde prémonitoire de Louis XIV
L’assassinat de Jean Jaurès au café du Croissant
Le prince Youssoupov assassine Raspoutine
Chapitre VI. La loi modifie la gastronomie
Les lois somptuaires romaines à l’origine du chapon
Sel et salaire
L’ordre du Saint-Esprit dans nos mémoires grâce au cordon bleu des cuisinières
La gabelle, impôt sur le sel
La Constitution civile du clergé à l’origine du camembert
Ligues antialcooliques et producteurs de vin interdisent l’absinthe
L’actinidia de Chine devient le kiwi à la faveur de la guerre froide
Chapitre VII. Religion et gastronomie
L’éponge de vinaigre de la passion du Christ était un geste de compassion et non un instrument de la passion
Le café qui vide les mosquées et remplit les cafés
Les œufs à la huguenote : un plat identitaire qui pouvait mener aux galères
La religion chrétienne interdit à Suffren d’interrompre ses repas
Sainte-Beuve et le scandale du dîner du Vendredi saint
Chapitre VIII. Les plats emblématiques
Les « mangeurs de pain » : Égyptiens et Français
Le cassoulet entre à l’Élysée
Le repas de Thanksgiving Day
La paella, plat espagnol emblématique depuis Franco
La pizza Margherita et l’unité italienne
Et pourquoi ne pas raconter l’histoire par ses plats ?
Petite et grande histoires se sont faites autour de plus ou moins bonnes tables, en plus ou moins bonne compagnie.
Guerre ou armistice, loi ou traité, diplomatie ou espionnage : les décisions se prennent en mangeant et parfois dépendent de ce que l’on mange. Organiser un bon banquet sera un appel à la paix, tandis que mourir à table apparaîtra du plus mauvais goût.
Prendre l’histoire par sa gastronomie, c’est aussi étudier les aspects économiques et sociologiques du quotidien, rendre tangibles les migrations de populations et comprendre les identités culturelles.
Quel fruit est à l’origine des guerres puniques ? Comment l’œuf est-il devenu le symbole de la résistance huguenote ? Du champagne de Churchill à la pomme de terre des Prussiens, c’est à tous les niveaux que l’« on est ce que l’on mange ».
Jean Vitaux s’attache à nous le démontrer.
Fiche technique
- Collection
- Hors collection
- Parution
- 2012
- Nombre de pages ou Durée
- 210
- ISBN
- 9782130587743