Bernard Lugan
Colonisation l'Histoire à l'endroit - Comment la France est devenue la colonie de ses colonies
Devenu syndrome d'exploitation, d'injustice et même de racisme, la colonisation est, avec la traite des Noirs, le deuxième grand pilier de l'acte d'accusation dressé contre l'Homme blanc...
Au sommaire :
- L'ancien empire africain français 1817-1883Ll'Afrique ou l'Alsace-Lorraine ?
- La France à la conquête de l'Afrique
- Paris, Londres et Berlin : de Fachoda à Agadir
- Le système colonial français
- Des certitudes à la remise en cause 1914-1939
- La décolonisation 1945-1962
- Le cas algérien
- Comment la France s'est ruinée en Afrique
- Conclusion
- Annexes 1&2 : Quel sens donné au mot colonial ? - Réflexions sur le débat colonial
- Index - Bibliographie
Un cahier hors-texte de 16 cartes, en couleurs.
Dans ses colonies, la France a construit 220 hôpitaux dans lesquels soins et médicaments étaient gratuits, 50 000 kilomètres de routes bitumées, 18 000 kilomètres de voies ferrées, 63 ports, 196 aérodromes, des centaines de barrages, de ponts, de centrales électriques, des milliers d’écoles, de dispensaires, de maternités, de conduites d’eau, de fermes modèles, de bâtiments divers, etc. Cette entreprise titanesque fut intégralement payée par les impôts et l’épargne des Français. Elle coûta à la France 22 % de toutes ses dépenses sur fonds publics.
Entre 1946 et 1956, alors que la décolonisation était en marche, l’Etat français dépensa encore, pour la seule construction d’infrastructures coloniales, l’équivalent de 30,29 milliards d’euros supplémentaires.
Quant à l’Algérie, de 1950 à 1960, elle engloutit à elle seule 20 % du budget de l’Etat Français. Des sommes colossales qui auraient pu être utilisées à moderniser la métropole.
Et l’on ose nous parler de « pillage colonial » en « réparation » duquel, dans une volonté d’expiation de « crimes » imaginaires, les Français sont aujourd’hui sommés, non seulement d’accepter, mais plus encore, d’intégrer une déferlante migratoire qui, selon la formule parlante d’Edouard Herriot, a fait de la France la « colonie de ses colonies ».
Remettre à l’endroit l’histoire de la colonisation était donc une nécessité afin de donner aux résistants de la pensée les arguments qui leur permettront de combattre l’entreprise de déconstruction historique à laquelle se livrent des groupes de pression aux méthodes totalitaires.