Géopolitique, désinformation et guerre psychologique.
Voici le premier manuel de contre-désinformation à l'usage de nos sociétés occidentales, victimes du virus de la déculpabilisation collective. Véritable arme de "destruction massive", cette culpabilisation est mise en œuvre sous la forme de "mythes fondateurs" que l'auteur analyse un à un : les croisades, les "ténèbres" du Moyen Age, la diabolisation de l'Eglise catholique, la "dette" envers la science arabo-musulmane, Al-Andalus, les accusations d’esclavagisme, de colonialisme et de racisme à sens unique, la "mondialisation heureuse" et les dérives de racisme l'union européenne. Persuadé que la "guerre des représentations" est la clé de tous les conflits, l'auteur poursuit en identifiant le processus de désinformation à l'origine de cette manœuvre de déstabilisation collective.
Selon lui, la culpabilisation pathologique qui sape les fondements mêmes de nos sociétés ouvertes, est aux antipodes de la saine capacité à s'autocritiquer, car loin d'aider les peuples à tirer les leçons du passé, elle est fondée sur la haine de soi, et attise celle de l'Autre à notre endroit.
Afin de retrouver l'estime de soi, condition nécessaire pour être respecté par les autres, Del Valle invite la France et ses alliés occidentaux à mettre en œuvre d'urgence une thérapie globale de déculpabilisation.
Il montre enfin en quoi la survie géopolitique des nations occidentales dans le nouveau contexte multipolaire passe par leur capacité à substituer à leurs prétentions universalistes, souvent contre-productives, un recentrage stratégique et une réappropriation de leur identité propre, dont le monde slavo-orthodoxe, trop souvent diabolisé, est l'un des piliers.
Fiche technique
- Parution
- 2014
- Nombre de pages ou Durée
- 420
- Hauteur
- 22
- Largeur
- 14
- ISBN
- 9782810005741