Visages et masques de la gnose

L'éditeur :  Et voici enfin le petit dernier !

   Et pas des moindres ! Jugez un peu : l'Asie, l'Angleterre, l'islam, Dante, Galilée ; sur tous ces sujets, monsieur Couvert apporte des éléments nouveaux en étudiant ce qui les relie à la gnose avec l'intelligence et le sérieux qu'on lui connaît. Qu'il trouve ici l'expression de notre admiration la plus profonde pour ces quelques cinquante ans d'abnégation, de combats acharnés et de recherches précieuses. Nous tenons à souligner aussi l'excellente préface de notre collaborateur et ami Jérôme Seguin qui connaît l'œuvre de Couvert sur le bout des doigts.

RIVAROL N°3073,  2012 :

    " Ce dernier livre d'Etienne Couvert fait suite à De la Gnose à I'oecuménisme (1983, 2° éd., 2001), La Gnose contre la foi (1989), La Gnose universelle (1993), La Vérité sur les manuscrits de la Mer Morte (1995, 2°éd., 2003), La Gnose en question (2002), tous publiés aux Editions de Chiré. Etienne Couvert a commencé ses travaux dans le cadre de la Société Augustin Barruel (Centre d'études et de recherches sur la pénétration et le développement de la Révolution dans le Christianisme, 1977-1994, 27 numéros parus), qu'il a cofondé avec entre autres Henri Porte, Paul Raynal et Jean Vaquié.

   Les travaux d'Etienne Couvert ont aussi soulevé de vigoureux débats dans les milieux dits traditionalistes auxquels il a répondu tout aussi vigoureusement, notamment dans la revue Lecture et Tradition, publiée par les Editions de Chiré. On peut citer le n° 293-294 de juillet-août 2001, en réponse à la revue Certitudes, et le n° 324 de février 2004, en réponse au livre de l'abbé Grégoire Celier, alias Paul Sernine, La paille et le sycomore.

   Le dernier livre d'Etienne Couvert peut-être divisé en trois parties.

• Une première partie avec des études classiques sur Dante (chap. 3), Galilée (chap. 4), et la tradition gnostique en Angleterre (chap. 5).
• Une deuxième partie avec un chapitre 6 où Etienne Couvert répond aux questions que des lecteurs lui ont envoyées à propos des thèmes soulevés dans ses précédents livres. Il y a ici une pensée vivante qui se déploie.
• Et une troisième partie, plus originale, composée des deux premiers chapitres. Le chapitre 1 est consacré à la gnose d'Asie, avec des développements et surtout des chronologies très inhabituelles. Mais c'est surtout avec le chapitre 2 "Aux sources de l'islam" que l'analyse d'Etienne Couvert devient décapante et iconoclaste. Utilisant les travaux de Christophe Luxenberg (un chrétien du Proche-Orient réfugié en Allemagne et qui écrit sous pseudonyme pour éviter d'être tué), travaux non traduits en français mais qui sont présentés dans le livre de Joachim Gnilka Qui sont les chrétiens du Coran ?, Etienne Couvert arrive à une conclusion dévastatrice pour l'islam, et qui fait tout l'intérêt du livre.