Le travail est sur la terre la suprême fonction de l'homme, et toute sa vie dépend de la manière dont il sait l'accomplir.
Discours prononcé à la distribution des prix du collège Saint François-Xavier, à Vannes le 18 août 1850
Il n'y a rien, dans l'ordre des choses humaines, de plus nécessaire, de plus décisif et de plus fécond que ce que nous désignons par ce mot : le travail.
Comprendre et pratiquer, jeune encore, la grande loi du travail, selon le cours ordinaire des choses, c'est décider l'avenir et fixer la destinée ; c'est assurer dans ses premiers jours la fécondité de tous ses jours ; c'est ouvrir dans la vie qui commence les sources profondes et larges d'où sortent les grandes choses, dont l'éclat doit rejaillir sur la vie tout entière. La paresse, au contraire, verse sur l'homme des maux incalculables. Elle blesse son enfance, elle flétrit sa jeunesse, elle brise sa virilité, elle attache à toutes ses puissances le déshonneur de la stérilité.
C'est que le travail est sur la terre la suprême fonction de l'homme, et toute sa vie dépend de la manière dont il sait l'accomplir.
1813
Fiche technique
- Reliure
- Broché
- Parution
- 2024
- Nombre de pages
- 42
- Hauteur
- 20.5
- Largeur
- 12.5
- ISBN
- 9782384291847
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