- Rupture de stock
Paul Chopelin
Sylvène Edouard
Le sang des princes - Cultes et mémoires des souverains suppliciés XVI° - XXI° siècle
Avant-propos de Yves-Marie Bercé.
Au sommaire :
- La réception immédiate du procès et de l’exécution
- L’écriture historique du régicide
- Mises en scène du supplice royal
- Visions romantiques
- Une difficile sainteté
En ma fin est mon commencement…» ..; dernières paroles attribuées à Marie Stuart au matin de son exécution le 7 février 1587, qui furent immédiatement retranscrites par Adam Blackwood dans le Martyre de la Royne d’Escosse publié la même année. Quarante ans plus tard, c'était au tour de Charles Ier de monter sur l'échafaud pour être décapité à la hache, devant la foule rassemblée à Whitehall. En F En France, l’exécution de Louis XVI, puis de Marie-Antoinette, se fit elle aussi à la suite d’un procès et en place publique. D’autres princes furent encore mis à mort au terme d’un jugement, plus ou moins expéditif, pour abattre leur pouvoir jusque dans sa symbolique, comme Maximilien d’Autriche au Mexique ou encore le Tsar Nicolas II, sommairement exécuté avec sa famille après lecture d’une sentence capitale délivrée par le «Comité exécutif de l’Oural».
Leur mort, préméditée, souvent publique et largement informée, a pu apparaître comme la condition nécessaire à l'affermissement d'un nouveau régime ou d'une nouvelle dynastie. Il ne suffit pas de faire tomber la tête d'un roi pour le tuer, il vit encore longtemps après sa mort... mais c’est justement en incarnant dès lors une cause politique, voire religieuse dans certains cas, qu’ils devinrent des martyrs promis à une postérité - vouant plus au culte qu’à la fidélité - dont il est question ici d’éclairer les enjeux historiques.
Fiche technique
- Reliure
- Broché
- Parution
- Octobre 2014
- Nombre de pages
- 329
- Hauteur
- 24
- Largeur
- 15.5
- Épaisseur
- 2.4
- Poids
- 0.533 kg
- ISBN
- 9782753534612