L'Apocalypse - Avertissement, espérance et consolation - Essai

      Points forts de l'ouvrage :

• Un appel au combat spirituel
• Un éclairage métaphysique sur notre époque
• un encouragement aux croyants qui se sentent perdus

   L'HOMME NOUVEAU, février 2020 , Aliette Bernard :

   Rendu célèbre par ses romans, le Canadien Michael D. O’Brien a publié l’an dernier un petit livre d’un autre genre qui mérite vraiment que l’on s’y arrête. Cette fois-ci, il ne s’agit pas d’abord de littérature mais du recueil d’une série de conférences données devant un public canadien.

   Leur thème ? La fin des temps et notre attitude devant celle-ci. Sans catastrophisme, avec un souci de vérité qu’il convient de saluer, Michael O’Brien invite finalement ses lecteurs à prendre conscience de la réalité du moment et a opté pour une conversion profonde afin d’éviter l’esprit du monde et ses diverses tentations qui surgissent jusqu’au cœur de l’Église. Sa démarche est ici essentiellement spirituelle, nourrie du Catéchisme de l’Église catholique et des Saintes Écritures. « Nous devons nous réveiller, écrit-il au terme de son essai, et voir le monde autour de nous avec lucidité. Mais il nous faut apprendre à le faire sans avoir peur. Cela n’est possible que si nos vies sont fondées sur une foi authentique ».

   À ce titre, il faut bannir les dernières modes spirituelles, à l’extérieur de l’Église comme à l’intérieur. On trouvera dans ce petit livre un vademecum du chrétien par temps d’apostasie. Malgré le tragique de la situation, il est entièrement habité par l’espérance.

   PRESENT DU 11 MAI 2019, Anne Le Pape :

   L’Apocalypse est un thème fascinant, mais Michael O’Brien sait combien il peut être déformé et traité de bien curieuses façons. Le mot lui-même signifie "révélation, dévoilement", et nous savons déjà (même si nous avons tendance à ne pas trop y penser) qu’une apocalypse personnelle aura lieu pour chacun de nous, lors du jugement particulier qui suit immédiatement la mort. Nous verrons alors en pleine lumière ce que nous avons fait – ou pas fait. Quant à l’Apocalypse générale qui doit avoir lieu à la fin des temps et dont parle saint Jean, nul n’en connaît le jour ni l’heure. Simplement, si le signe du pire chaos qui soit est l’effacement de la différence entre le bien et le mal, nous semblons bien y être.

   L’auteur analyse la tyrannie sous laquelle nous vivons (se gardant bien d’apparaître à visage découvert), la mise en place d’un nouvel ordre mondial, ennemi des nations, la dissolution de la notion de paternité. Mais il n’oublie pas d’insister sur la nécessité du repentir personnel, sur la préparation à l’idée du martyre, sur l’éducation à l’espérance et à la confiance en Dieu. La pensée si réconfortante de l’intercession des saints et des anges ne doit jamais non plus nous quitter.

   Michael O’Brien, catholique canadien auteur de nombreux romans, offre de magnifiques pages sur le rôle de la littérature et, au beau milieu de son essai, cite un ouvrage auquel on pense dès le début : Tactique du diable, de Lewis, dont chaque lecture apporte son pesant de sagesse et d’humour.