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Christian Gerondeau - Le climat par les chiffres et pour tout le monde - Sortir de la science-fiction du GIEC -
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Christian Gerondeau

Le climat par les chiffres et pour tout le monde - Sortir de la science-fiction du GIEC -

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INSTITUT DE RECHERCHES ECONOMIQUES ET FISCALES :

   Le 20 mars, la synthèse du sixième rapport d’évaluation du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) a été publiée et relayée abondamment. Plus dramatique et catastrophique, António Guterres, secrétaire général de l’ONU, a estimé à propos de cette synthèse que « la bombe climatique fait tic-tac ». Le dernier livre de Christian Gerondeau va permettre de prendre du recul sur le catastrophisme environnemental ambiant.

   Le but de cet ouvrage est de « mettre à la portée de tous les quelques chiffres nécessaires pour pouvoir appréhender le domaine du climat ». Ce livre commence par une série de 17 graphiques commentés – concernant l’évolution des températures, des émissions de CO2, du niveau des précipitations, etc. – qui permettent ainsi de comprendre que le monde est loin de connaitre une apocalypse climatique. M. Gerondeau attaque frontalement le GIEC et les apôtres d’une réduction des émissions de CO2. L’Union européenne, seule entité qui souhaite réellement s’attaquer à une baisse drastique des émissions, court à la ruine économique, pour rien : l’UE représente 1/2000e de l’accroissement annuel du CO2 atmosphérique et la France 1/20000e. D’autant plus quand les pays émergents souhaitent se développer, ce qui ne peut se faire qu’en émettant du carbone. L’auteur rappelle qu’émettre du CO2 pour se développer permet notamment de réduire drastiquement la mortalité juvénile, grâce à l’électrification apportée notamment avec le charbon. Les énergies fossiles répondent à 80 % des besoins de l’humanité (p. 36), et cela n’est pas près de s’arrêter.

   Christian Gerondeau revient sur la fameuse augmentation de 1,5°C de la température terrestre contre laquelle le GIEC appelle à lutter. Or, en analysant les rapports de l’organisme, on se rend compte qu’en réalité l’évolution de la température dont parle le GIEC est de 0,4°C (p.41). C’est moins effrayant sans doute que ce qu’on entend habituellement. Et ce l’est encore moins quand on étudie l’histoire du climat qui est faite de hausses et de baisses de températures : le climat semble être une affaire de cycles. De 1910 à 1945, la température terrestre a augmenté de 0,6 °C ; + 1,1°C entre 1850 et aujourd’hui. (L’année 1850 étant une année de sortie du « petit âge glaciaire ».) Christian Gerondeau cite les travaux de l’historien du climat Emmanuel Leroy Ladurie qui écrit que l’époque romaine a connu un optimum climatique, que l’époque mérovingienne a vu apparaitre une glaciation modérée, qu’un nouvel optimum est apparu au Moyen Âge, permettant aux Vikings de s’installer au Groenland (Terre verte, et non glacée…), etc. Lors du petit âge glaciaire entre le XIVe et le milieu du XIXe siècle, les glaciers alpins ont fortement progressé, parfois de plus de 40m par an. Louant l’énergie nucléaire, M. Gerondeau dénonce l’incompatibilité du mix énergétique avec le solaire et l’éolien, ces deux énergies renouvelables et intermittentes qu’il juge inutiles en France. Avec l’hydroélectricité et le nucléaire, la France répond « à la quasi-totalité de ses besoins » (p.66).

   Alertant également sur le risque que l’interdiction de la vente des voitures à moteur thermique en 2035 au sein de l’UE fait courir à la filière automobile, ironisant sur l’utilité écologique de faire rouler des voitures électriques avec de l’électricité produite grâce au charbon, s’interrogeant sur la pertinence pour la France de dépenser des milliards d’euros dans les TER « utilisés régulièrement par 2 % de la population de province » (p.59), ce petit livre accessible à tous est un grand pavé dans la mare du GIEC et des écologistes.

JEUNE NATION, mai 2024  : 

   Plutôt que de subir la propagande, le mieux est de revenir aux fondamentaux : que disent les chiffres ?

   La première chose à savoir pour sortir du brouillard c’est que le GIEC n’est pas un comité de scientifiques mais un groupement intergouvernemental de représentants d’Etats. Ils présentent un point de vue politique. Christian GERONDEAU passe en revue la température, le CO2 ou les catastrophes naturelles pour montrer que l’alarmisme est construit à partir de rien pour imposer une politique. On retrouve les même ficelles que pour l’escroquerie Covid.

   Le 9 août, le groupe de travail n°1 du GIEC a publié dans le cadre du 6ème rapport de l'organisme un document de près de 2 000 pages, dont il est précisé qu'il a été rédigé par 751 auteurs émanant de 66 pays, qu'il cite plus de 14. 000 références et a pris en compte 78. 007 commentaires de gouvernements et d'experts.

   Un tel ensemble est évidemment illisible par quiconque. C'est pour remédier à cette lacune qu'a été écrit le présent opuscule dans le but de mettre à la portée de tous les quelques chiffres nécessaires pour pouvoir appréhender le domaine du climat. La tâche pourrait paraître impossible, mais elle ne l'est pas et après en avoir lu ce très court recueil, il devient possible à chacun de se forger sa propre opinion sur les multiples aspects que comportent le domaine du climat et des actes conduits en son nom. 

Fiche technique

Reliure
Broché
Parution
2023
Nombre de pages
92
Hauteur
20
Largeur
14
Épaisseur
0.8
Poids
0.178 kg
ISBN
9782810011643