Sortez le loup du bois.
Cet ouvrage ” LE FESTIN DES LOUPS ” est le cri d’alarme d’un éleveur de brebis qui voit chaque année son troupeau attaqué par le loup, lors de l’estive, sans pouvoir se défendre.
À travers l’épineuse question de la réintroduction des grands prédateurs, Olivier Maurin témoigne des difficultés auxquelles sont confrontés les différents acteurs des territoires ruraux. La présence du loup sur les plateaux de la Lozère et les mesures de protection dont il bénéficie, est le révélateur que les politiques menées en matière de préservation de l’environnement se font au détriment de l’avenir des territoires ruraux. L’auteur dénonce la disparition, à terme de tous les acteurs des espaces ruraux, chassés par des politiques écologistes de ré-ensauvagement et de sanctuarisation. Disparition entraînant inéluctablement la mort de ces espaces pourtant fondés sur un équilibre entre activités humaines et préservation de l’environnement.
À travers le récit de sa vie quotidienne, l’auteur analyse les enjeux de ces politiques qu’il combat et décrit la détresse des habitants de sa région, acteurs d’un monde en voie de disparition.
ACTION FAMILIALE ET SCOLAIRE; octobre 2024 :
Le loup ne serait pas de retour, ce livre n’aurait eu aucune raison de paraître. En effet, rien ne prédisposait l’auteur à se lancer dans l’écriture. Éleveur de brebis au sud du Massif central, c’est un enfant du pays, profondément enraciné dans sa terre, maire de son village près de Langogne en Lozère. Il se fait l’interprète de tous ceux dont les voix sont étouffées par la dictature de l’écologisme, infirmité cérébrale développée surtout dans les milieux intellectuels et les bureaux administratifs ; autant dire des spécimens ignorant tout de la vraie réalité des terroirs.
Le livre raconte le combat de ces gens nés sur leur terre, qui en vivent et font vivre le pays face aux décisions actionnées par des groupes de pression qui, sous le prétexte d’un équilibre dans la nature, font tout, et surtout n’importe quoi, en encourageant ici la prolifération des loups, comme ailleurs celle de l’ours ou du lynx. Le loup, c'est du sang, des larmes et... le mépris des administrations, résume en substance l’auteur. Au travers du récit de ses démêlés, discussions et luttes, des événements qui touchent les éleveurs comme les attaques des troupeaux, il dépeint la détresse et les souffrances des animaux tout aussi bien que... celles des personnes subissant simultanément le fléau de la bête et des bureaucrates. Praticien de l’agropastoralisme, c’est-à-dire de l’élevage et des cultures y afférant, il raconte simplement son métier, tout un savoirfaire hérité des Anciens, dont le lecteur découvre la complexité de tâches apparemment courantes, ainsi la fenaison...
Ces pages qui se veulent appel à l’aide, sont sous-tendues par un coeur d’homme qui aime sa terre, son métier ; la force des propos qui traduisent une colère légitime ne sont que l’expression d’un amour charnel pour un bien en voie de perdition. Pour nombre de lecteurs, ce livre peut être un moyen de découvrir des réalités que les médias occultent volontairement ou non, sous la 73 AFS 295 pression de ceux qui "pensent" de travers la nature, la méconnaissant parfaitement. Dans tous les cas, il devrait rappeler aux Français leur origine, la population autant que la richesse du pays trouvant dans la paysannerie leur source. Il est enfin une illustration symptomatique de l’illusion démocratique dans laquelle vit la France, où le pouvoir du peuple dans ses responsabilités concrètes est bafoué par les tenants d’un pouvoir irresponsable, puisqu’il est incompétent, n’a de compte à rendre à personne et surtout n’en supporte pas les conséquences. Hommage aux paysans, aux vrais, à ceux qui entretiennent le terroir et font vivre notre pays, Le festin des loups est une charge irréfutable contre les technocrates du "monde rural", et les prétendus défenseurs en peau de lapin d’une nature qu’ils veulent, main dans la main, régenter alors qu’ils en ignorent toute la maîtrise.
Qui se soucie des hommes de la terre ? Ceux qui nous nourrissent et qui font vivre ds pratiques ancestrales, gage de la qualité de notre patrimoine. Leur équilibre gage de la qualité de notre patrimoine. Leur équilibre de vie est devenu tellement précaire que tout semble prêt à basculer. Le retour du loup en est le symbole. Abandonnés par l'Etat te la culpabilisés par un discours écologiste simpliste, les éleveurs et les bergers fraçais sont incapables de défendre leur métier. Ils renoncent même à transmettre cette vie de passion à leurs enfants.
Mais Olivier Maurin ne se résigne pas ! Il s'engage depuis des années pour défendre l'excellence d ela production du paysan qui aime ses bêtes et sa terre. Maire d'une commune rurale, il sait que l'arrivée du loup, c'est du sang et des arlmes et le mépris des administrations. Au nom d'une vision romantique de la nature dont le loup serait le symbole, nous allons voir disparaître les petits paysans et les centaines d'expèces animales et végétales qui dépendent d'un pastoralisme millénaire.
Cet ouvrage est une invitation à sortir du dogmatisme "pro-loup" ou "anti-loup". Olivier Maurin livre ici ce qu'est sa vie et celle de ses pairs. Il nous fournit des propositions concrètes, pour une coéxistence prospère des mondes sauvages, agricoles et citadins.
Catégories | Livres Sciences Politiques Actualité/ Etudes / Essais Ecologie - Nature - Jardin - Chasse |
Éditeur | Première Partie |
Reliure | Broché |
Parution | 2024 |
Nombre de pages | 224 |
Hauteur | 21 |
Largeur | 15 |
Poids | 0.284 kg |
ISBN | 9782365262385 |