Les conciles généraux et l'Eglise catholique

   Un Concile oecuménique est-il infaillible ? Quel est le rôle du Pontife Romain dans sa convocation, sa présidence et surtout son approbation ? Que déterminèrent ces assemblées de l'Église Enseignante au cours des 20 derniers siècles ? Devait-on, comme le demandait alors l'immense majorité de l'épiscopat et des catholiques du monde entier, définir comme un Dogme le magistère infaillible du Pontife Romain parlant ex cathedra ? Telles sont les grandes et graves questions qui se posaient à la veille de l'ouverture du Concile du Vatican en 1869. 

   Don Bosco y répond avec une singulière clarté, s'appliquant dans un langage simple et très accessible, à mettre en lumière les points épineux, à désarmer les embuches dressées par la propagande anticléricale, sans manquer de prendre position dans la polémique faite au Saint Siège par les catholiques libéraux de vouloir accaparer un pouvoir prétendument nouveau et exorbitant. 

   150 ans plus tard, à l'occasion de l'anniversaire de la proclamation du Dogme fameux de l'infaillibilité pontificale - le 18 juillet 1870 -, mais aussi un demi-siècle après l'ouverture d'un autre concile, celui de Vatican II - et son aggiornamento, la doctrine profondément romaine de Don Bosco ne manquera pas de susciter le plus vif intérêt auprès des catholiques de langue française ignorant tout de ce docteur si populaire à son époque.