Agnès Millet-Taunay
Réconcilier Justice et Miséricorde
Une question de salut expliquée par le théâtre médiéval
Préface du Père Pierre Descouvemont.
Un plongeon dans le prétendu "obscurantisme" du Moyen Age ! Si la Miséricorde réjouit le coeur de l'homme, il ne faut oublier la justice divine, car l'une ne va pas sans l'autre... par amour !
Au sommaire
Préface - Introduction
LE PROCES DE PARADIS : ORIGINE ET SUCCES D'UN CATECHISME VIVANT
- Miséricorde et Justice : de l'association biblique au conflit théâtral : - origine et symbole bibliques du couple Justice-Miséricorde - Naissance du procès de Paradis : de la Bible aut théâtre
- Manifestations de l'opposition des allégories Justice et Miséricorde : Opposition des symboles - Opposition des voix
- Enseignement et édification : un catéchisme à succès : -Des allégories du Procès attendues par le public - Les moyens d'édification du spectateur
LE PROCES DE PARADIS AU COEUR D'UN THEÂTRE SYMBOLISTE ET DUALISTE :
- Le dispositif scénique du Mystère : une image médiévale à déchiffrer : -L'espace théâtral défini par les échafauds - Cercle ou rectangle : l'univers théâtral structuré par le Paradis et l'Enfer - e symbolisme de l'orientation est-ouest, droite-gauche
- Le Paradis et l'Enfer : opposition figurative et textuelle : opposition figurative : typologie de ces lieux dramatiques - Opposition textuelle : la cacophonie des "procès d'enfer" - Une fausse dualité dénoncée par le Procès de Paradis.
DE L'ECLATEMENT A L'UNITE : L 'ELABORATION D'UNE THEOLOGIE DE LA REDEMPTION
- Le procès de l'homme : victoire pour Miséricorde et satisfaction pour Justice : la comparaison homme/ange en faveur de l'homme - Les modalités de rachat : l'utilisation de la substitution
- Liberté de Dieu et nécessité de satisfaire à la Justice : soumission apparente du Père - Désignation et volonté du Fils
- Réconciliation interne et externe par le Fils de Dieu : le nouvel Adam, "voie" du Salut - La miséricorde au sein de la justice ou la grâce surabondante
- Conclusion
- Annexes : a propos de l'interdiction des Mystères, tris pites
- Bibliographie.
"Avec l'année jubilaire de 2016, la Miséricorde divine s'est trouvée au coeur de toutes les discussions et l'enthousiasme n'a pas manqué. En effet qui ne se réjouirait pas d'entendre parler de cette aimable dame ? Mais pendant tout ce temps une autre était souvent oubliée : la Justice divine...
Il était pourtant une époque où l'une n'allait jamais sans l'autre. S'il est plaisant de parler de notre "avocate" Miséricorde, il est plus subtil et complexe de montrer l'étroite articulation et la belle complémentarité des deux vertus divines dans le coeur de Dieu".
C'est pourtant ce que le "Procès de Paradis" -en particulier celui écrit au XV° siècle par Arnoul Gréban, étudiée ici- a réussi en laissant résonner la voix de justice avec laquelle la douce Miséricorde devait nécessairement s'accorder. Ainsi, sur les échafauds du théâtre médiéval, les vertus personnifiées s'opposent, après la Chute de l'homme, dans un débat à succès dont l'issue n'est autre que la Rédemption de l'humanité.
Agnès Millet-Taunay, professeur de lettres, met ici à notre portée ses recherches universitaires sur un sujet riche et trp peu connu, qui nous fait gravir facilement -et en vers-, de sublimes sommets de théologie.
Tentons donc un plongeon dans le prétendu "obscurantisme" u Moyen Age pour en ressortir baignés d'une édifiante lumière.
Fiche technique
- Reliure
- Broché
- Parution
- Septembre 201
- Hauteur
- 21
- Largeur
- 15
- Poids
- 0.173 Kg
- ISBN
- 9791091058261