François de Lacoste Lareymondie
Je refuse ! L'objection de conscience, ultime résistance au mal
L'auteur n'esquive aucune de ces questions mais les traite de façon méthodique et approfondie.
Il s'appuie sur des grands témoins connus (Thomas More, Baudouin Ier de Belgique, Franz Jagerstatter) qui servent de trame à sa réflexion.
Il a le souci pédagogique d'expliquer les concepts mis en jeu (liberté, tolérance, vérité, autorité, responsabilité, discernement, prudence) en les replaçant dans leur contexte historique et philosophique, sans en omettre la dimension spirituelle.
A partir de là, il élabore une définition précise et opératoire de l'objection de conscience.
Il montre aussi l'ampleur du champ dans lequel elle peut se déployer.
Soucieux de rester concret, il présente de nombreux exemples et procède a des mises en situation : il prend également soin d'éclairer le moment ou elle naît et les écueils à éviter.
Pour finir, il rassemble tous ces aspects en un guide pratique, auquel chacun pourra se référer si, un jour, il est confronté à ce dilemme.
L'objection de conscience est une question éthique et politique majeure qui demeure méconnue.
Autrefois invoquée principalement par les conscrits qui refusaient le service militaire, aujourd'hui, dans un contexte politique et moral profondément transformé, elle concerne directement les professionnels de la santé, de la justice, de l'information ou de la défense, mais aussi les acteurs de la vie économique et tous ceux qui sont engagés dans la vie politique. Il existe peu d'écrits sur ce sujet alors qu'elle soulève de nombreuses questions, parfois délicates.
Que faire lorsque l'on est confronté a un cas de conscience ?
Doit-on, quoi qu'il arrive, respecter une loi même inique, ou obéir à ses supérieurs quoi qu'ils vous commandent, au risque de transgresser les principes fondamentaux de la morale ou les valeurs auxquelles nous sommes le plus attachés ? Ou bien doit-on désobéir ? Inversement.
Chacun peut-il se faire juge de la loi ou des ordres qu'il reçoit, et décider de les appliquer ou non à son gré, sans que la société ne sombre dans l'anarchie ?
L'État peut-il légiférer sur l'objection de conscience, voire en faire " un droit ", sans menacer ses propres fondements ? En fin de compte, quand tous les autres moyens ont échoué, pourquoi l'objection de conscience demeure-t-elle l'ultime voie de résistance au mal ?
Fiche technique
- Parution
- 2011
- Nombre de pages ou Durée
- 230
- Hauteur
- 219.5
- Largeur
- 13
- ISBN
- 9782353891542