Abbé Charles Maignen
La doctrine sociale de l'Eglise d'après les encycliques de Léon XIII, Pie X, Pie XI, de 1891 à 1931
Un excellent livre pour s'initier - comme pour approfondir - la doctrine sociale de l'Eglise.
Belle édition avec couverture souple à rabats et cahiers cousus.
« Tel quel, le livre de M. l’abbé Charles Maignen rendra les plus grands services à ceux qui veulent s’initier à la doctrine sociale de l’Église, ou en exposer, à des esprits peu avertis, les principes fondamentaux. Ceux mêmes qui croient connaître ces questions y trouveront encore beaucoup à apprendre et apprécieront la sûreté de la doctrine. On voudrait avoir souvent à recommander la lecture de livres qui atteignent aussi bien leur but. » Revue catholique des institutions et du droit du 1er mai 1933.
Le livre du R.P. Charles Maignen que nous rééditons, est un résumé de sa pensée écrit à la fin de sa vie. C’est après une étude longue et approfondie, qu’il nous livre l’essentiel de sa pensée, héritage de son oncle M. Maignen, corroboré par l’enseignement des Papes. Cette année du bicentenaire de la naissance de Maurice Maignen, est une occasion excellente pour remettre sous nos yeux ces enseignements si nécessaires et si souvent.
Cette doctrine sociale, où la trouver plus sûrement que dans les encycliques et les enseignements authentiques des Papes ? De l’Encyclique Rerum novarum à l’Encyclique Quadragesimo anno, quatre Souverains Pontifes ont inculqué pendant quarante ans aux peuples modernes les principes immuables sur lesquels repose la société humaine et les règles fondamentales dont les hommes ne doivent jamais s’écarter dans leurs rapports entre eux.
Le texte même de ces graves documents doit être l’objet de notre étude attentive et soutenue. Nous ne devons pas nous borner à les lire ; il faut les méditer, les confronter, les compléter les uns par les autres. Alors apparaîtra dans toute sa grandeur l’unité, la continuité, la cohérence de l’enseignement du Saint-Siège et la vanité, l’inconsistance des commentaires superficiels ou tendancieux qui en ont été donnés trop souvent.
Le lecteur qui voudra bien parcourir les pages où nous avons voulu mettre en relief ces enseignements du Saint-Siège éprouvera comme un sentiment de sécurité intellectuelle et de réconfort moral en voyant les paroles des Papes dissiper les nuées trop souvent amoncelées autour des véritables enseignements de l’Église.
Il convient de noter cependant que la connaissance de la Doctrine sociale de l’Église, si utile soit-elle, ne suffit pas à nous donner tous les éléments de la solution de la question sociale.
Sans doute, on ne parviendra pas à résoudre cette question sans l’Église, et l’autorité de l’Église a le droit imprescriptible d’intervenir pour maintenir dans les rapports sociaux l’observation des lois de la justice et de la charité. Mais, en outre des lois morales, il y a dans les problèmes économiques des lois d’un autre ordre qui, pour être moins élevé, n’est pas moins nécessaire à connaître. Il y a une science économique, ayant son domaine propre.
De même qu’il ne suffit pas pour être un bon écrivain, ou un artiste habile, d’observer les lois de la morale et de se conformer aux enseignements de l’Église, de même en économie sociale il faut tenir compte des données financières, commerciales, mécaniques, hygiéniques, ethnologiques, géographiques, géologiques, etc., etc., qui entrent nécessairement, chacune pour leur part, dans l’examen des conditions du travail et de l’industrie humaine.
Fiche technique
- Reliure
- Couverture souple à rabats et cahiers cousus.
- Parution
- Janvier 2022
- Nombre de pages
- 200
- Hauteur
- 21
- Largeur
- 15
- Épaisseur
- 1.1
- Poids
- 0.268 kg
- ISBN
- 9782816206135