Porte-clé dizainier Croix de Saint Benoît
- - IHS, les trois premières lettres de Jésus en capitales de l’alphabet grec
- - CSPB pour « crux sancti patris benedicti », c’est-à-dire croix du saint père Benoît
- - CSSML, « crux sacra sit mihi lux » : « que la sainte croix soit ma lumière »
- - NDSMD, « non draco sit mihi dux » : « que le dragon ne soit pas mon guide »
- - VRSNSMV, « vade retro satana : nunquam suade mihi vana » : « arrière, Satan, ne me conseille jamais tes vanités » -
- - SMQLIVB, « sunt mala quae libas, ipse venena bibas » : « les breuvages que tu offres apportent le mal ; bois toi-même tes poisons »
Pourquoi saint Benoît ? Parce que ce fondateur, patron de l’Europe, que pas moins de seize papes ont choisi comme protecteur, est associé, comme nul autre, à la puissance libératrice de la Croix. Saint Grégoire le Grand, son biographe, ne rapporte-t-il pas qu’à plusieurs reprises, le Saint triompha du démon par le signe de la croix ? Comme cette fois où la coupe qu’on lui tendait et qui contenait du poison, se brisa après qu’il l’eut bénie.
Ses premiers disciples, saint Maur et saint Placide accompliront eux aussi des miracles, après avoir invoqué leur maître, par la puissance du même signe. Quant à saint Léon (XIe siècle), il fut guéri d’une étrange maladie, grâce à l’intervention de saint Benoît, tenant une croix dans sa main droite
Fiche technique
- Matière
- Métal argenté
- Hauteur
- 6.5
- Épaisseur
- 3.2