Le rôle des intellectuels sous l'occupation nazie est un problème important de la littérature française au vingtième siècle.
En effet, que ce fût en zone libre malgré le régime de Vichy, en zone occupée, et plus tard dans la France entière lorsque les Allemands envahirent le reste du pays, la vie littéraire et artistique avait continué, parfois avec éclat. On a coutume de classer en trois catégories les positions adoptées à cette époque par les intellectuels : la Résistance, la Collaboration et l'Attentisme. Mais en ce qui concerne les écrivains, chacun d'eux avait une originalité propre au sein même de ces divisions. Certains ont été courageux, et leur plume est devenue un fusil, d'autres ont plutôt trempé celle-ci dans l'eau tiède.
Les différences sont éclatantes entre la résistance d'Aragon et celle de Camus, de Raymond Aron et de Saint-Exupéry, de Paulhan et de Malraux, de Breton et de Bernanos, de René Char et de Simone Weil. Non moins évidentes entre la collaboration de Céline et celle de Brasillach, de Drieu et de Chateaubriant, de Bonnard et de Rebatet. Que de nuances, même, entre ceux que l'on a qualifiés d'attentistes, qu'il s'agisse de Giono ou de Berl, de Cocteau ou de Marcel Aymé, de Colette ou d'Anouilh, de Romain Rolland ou d'Alain...
Fiche technique
- Parution
- 2002
- Nombre de pages ou Durée
- 350
- Hauteur
- 22.5
- Largeur
- 16.5
- ISBN
- 9782733907887
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